Le 26 mars 1996 arrivait dans les bacs ce disque estampillé « Mark Knopfler, la voix et la guitare de Dire Straits » . Pour la première fois, un album qui n’était pas une BO de film, sortait sous le nom du chanteur-guitariste, seul.
Sommaire
La fin de Dire Straits
En 1992, au cours de la tournée faisant suite à l’album On every street, Mark Knopfler n’en pleut plus. Il est dépassé par son groupe mastodonte qui ne lui ressemble plus. En tout cas qui ne correspond plus à ses aspirations premières : simplement écrire de bonnes chansons. Le gigantisme de la tournée, les concerts qui s’enchainent, la pression médiatique, sa vie privée qui en pâtit… tout concourt à la saturation.
Il termine les derniers concerts au bord du burn-out, divorce d’avec Lourdes Salomone, et décide de se poser pour faire le point sur sa carrière. Pendant que l’attente du public est contenue par la maison de disques avec les sorties de On the night (mai 1993) et Live at the BBC (juin 1995), Mark Knopfler écrit et compose ce qui va constituer son premier album solo. Il s’affranchit de l’étiquette Dire Straits en puisant dans ses racines écossaises. Même s’il avait déjà insufflé des couleurs celtiques dans ses musiques de films, il va cette fois clairement afficher son attrait pour les ballades avec flûtes et cornemuses. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il enregistre en 1995 avec les Chieftains, le classique Lily of the west, pour leur album The long black veil.
Trois groupes différents
Pendant les sessions qui s’étalent entre 1994 et 1995, Mark joue avec trois formations différentes : « a British band, an Irish band and a Nashville band ». Les enregistrements à Dublin et Nashville aboutissent à l’ensemble des chansons de l’album Golden Heart. le groupe de Nashville est constitué des musiciens qui deviendront les fameux 96ers et accompagneront Mark durant ses tournées. Les musiciens irlandais sont en partie issus du noyau des Chieftains, plus quelques autres, et jouent sur toutes les parties celtiques de l’album. Quant au groupe londonien, où figurent entre autres des pointures comme Nick Lowe à la basse et Paul Carrack aux claviers, il participe à des sessions, mais qui ne verront pas le jour, mis à part un morceau, My claim to fame, sorti en bonus track des singles Darling Pretty et Rüdiger. Certains autres titres ont refait surface sur le pirate Golden demos : No wonder he’s confused, Secondary waltz, des instrumentaux… (voir plus bas).
A priori, Guy Fletcher n’aurait pas été impliqué sur toutes les sessions. Celles de Londres c’est sûr, mais sans doute pas les deux autres. Il se pourrait qu’il n’ait rejoint le projet qu’en cours de route, à partir des overdubs, probablement dans la maison de Mark, à Notting Hill. Ces années 1994-1995 représentent un peu une période de flottement dans la carrière de Mark Knopfler, et les informations étaient distillées au compte-goutte.
Une surprise totale pour moi
A l’époque, pas d’Internet, encore moins de réseaux sociaux. Les seules infos transitent par la presse, la radio ou la télé. Eventuellement le bouche à oreille, ou la newsletter (par courrier !) de l’équipe Damage Managment qui gérait la communication de Dire Straits via Ed Bicknell. Aussi, pour savoir que Mark Knopfler allait sortir un album au printemps 1996, il fallait tomber sur l’info par hasard au détour d’une UNE de magazine, ou que quelqu’un vous la donne…
En 1996 je faisais mon service militaire, vous savez ce truc qui date du siècle, que dis-je du millénaire, dernier. Affecté dans un service audiovisuel d’une école de santé militaire, j’étais chargé, entre autres, de constituer une base de données de sources musicales destinées à illustrer des documentaires médicaux. Je passais donc la majeure partie de ma journée à écouter des disques de « musique au mètre », ces morceaux libres de droits composés expressément pour l’illustration sonore audiovisuelle. Autant dire que j’en profitais pour me passer en boucle des CD autrement plus intéressants. Je me souviens avoir écouté jusqu’à plus soif Sgt. Pepper, l’album blanc, Abbey Road, Let it be des Beatles, des compilations de Cream, de Crosby Stills and Nash, Platinum et Crises de Mike Oldfield, Coda de Led Zeppelin… et plein d’autres encore.
Et puis un jour, un de mes camarades m’apporte sa liste de CD suite à une discussion qu’on avait eu la veille, en se disant que ça serait bien qu’on s’échange et se prête nos disques étant donné de nombreux points communs constatés dans nos goûts respectifs. Je parcours sa liste et instantanément je m’arrête sur une ligne : Mark Knopfler Golden heart ! « c’est quoi cet album ? je ne le connais pas ! » Et il le sort de sa poche : « tiens, le voilà ! » Il savait que j’étais fan de Dire Straits, et il avait fait exprès d’inscrire cette ligne sur sa liste, suite au CD qu’il venait de s’acheter. Je ne sais plus exactement quelle date c’était, mais on devait être au printemps, en avril je pense. Le disque venait juste de sortir, et je n’en avais pas entendu parler, vu aucune info. Sans ce camarade, j’aurais pu passer à côté pendant encore plusieurs semaines, voire plusieurs mois, étant donné le peu de publicité faite en France autour de cet album. Sébastien Zins, si tu me lis, sois à jamais remercié de m’avoir fait découvrir le premier album solo de celui que j’étais normalement censé suivre à la trace, et tout connaitre à chaque nouvelle sortie.
Inutile de dire que j’ai écouté ce disque en boucle, tous les jours, pendant des mois, au casque, en dévorant le livret et le relisant jusqu’à satiété, tentant d’y déceler la moindre information cruciale à mon engouement encyclopédiste sur Mark Knopfler.
Des guitares vintage
Aux premières écoutes, je trouvais que l’album conciliait bien le son du Dire Straits de On every street avec les ambiances celtiques du Knopfler de Local Hero et Cal. Ce n’est pas un hasard si Paul Brady, déjà présent sur la BO de Cal, participe également à Golden Heart. Et c’est à cette même période que Mark côtoie régulièrement les musiciens irlandais tels Donal Lunny, Liam O’Flynn, ou Sean Keane, en participant à leurs albums.
Côté guitare, les sonorités me semblaient correspondre à celles du Dire Straits dernière mouture : un son soit saturé façon Pensa-Suhr, ou au contraire parfaitement clair, et sans aspérités, façon Schecter. Ce n’est que quelques mois plus tard, lors du concert de juillet (chronique à venir pour les 25 ans), que je me suis aperçu que Mark revenait aux guitares vintage, notamment avec la Les Paul. Mais avec encore la présence de l’ampli Soldano, on restait dans des couleurs sonores pas très éloignées de la période On every street. Et puis la Pensa-Suhr était encore de la partie (Sultans of swing, Telegraph road, Romeo and Juliet, Gravy train). Mais on aperçoit quand même la Stratocaster originale de 1961 sur la scène de la BBC dans la vidéo A night in London. Elle ne fait cependant que de la figuration, Mark préférant pour les sons clairs la Schecter Candy Apple Red sur Going home, ou une nouvelle Pensa avec 3 micros simples sur Golden heart. La guitare iconique des débuts de Dire Straits ne fera son réel grand retour que sur la tournée suivante en 2000-2001.
Autre marque de son retour au vintage, la Stratocaster de 1954, surnommée la « jurassic strat », vient compléter la panoplie du guitariste, qui l’utilise sur I’m the fool. Mais pour l’instant il en joue encore en fingerpicking, avant que cette guitare ne devienne plus tard son instrument de prédilection pour le jeu au médiator, à la Hank Marvin. Quant à la Les Paul de 1958 (ainsi qu’un autre modèle de 1959), elle devient la préférée de Mark en ce milieu des années 90. Le guitar-hero ne s’en sépare plus et ne manque jamais une occasion de la faire sonner avec son toucher magique, que ce soit sur son disque ou ses collaborations avec d’autres artistes du moment (Chieftains, Tom Jones, Jimmy Nail, Sonny Landreth, le Single pour les victimes de Dunblane…)
Un véritable instrument de collection qui vaut une fortune du fait de son année de fabrication, réputée comme parmi les meilleurs millésimes de Gibson. Les années 1958, 1959 et 1960 sont particulièrement prisées par les connaisseurs, et nombre de guitares mythiques sont issues de cette production, notamment celles de Jimmy Page, Eric Clapton, Peter Green, Paul Kossof, Keith Richards / Mick Taylor, Duane Allman, Billy Gibbons, Gary Moore, Mike Bloomfield, Slash, Joe Perry, Rick Nielsen, Joe Bonamassa … Les Gibson Les Paul « burst » (du nom de la teinte « cherry sunburst » s’étant affadi avec le temps) sont connues pour être les guitares plus plus chères au monde.
Et justement, cette guitare fait une entrée fracassante, dès le premier morceau de ce nouvel album…
L’album chanson par chanson
Darling pretty
On attaque en douceur avec cette intro celtique qui fait aussi office d’intro de l’album tout entier. Puis la Les Paul entre en scène et ça y est on est en terrain connu : une ballade country-folk-rock, avec cette voix instantanément reconnaissable, et la mélodie qui fait mouche. Ma toute première impression a été : après quelques années d’attente, aucun doute, Mark Knopfler est de retour !
Les paroles romantiques sont dédiées à Kitty Aldridge, la nouvelle compagne de Mark, et qu’il épousera en troisième noce le jour de la saint-valentin en 1997.
Je me souviens avoir vu le clip vidéo pour la première fois en Crête, à la télé dans une chambre d’hôtel, en août 1996. Et bien plus tard, sur la compilation Private Investigations, sortie en 2005, on a pu découvrir un mix différent avec une autre prise de la partie chant, ainsi que quelques mesures supplémentaires dans l’outro.
Imelda
Des paroles sans concessions sur Imelda Marcos, la veuve de l’ancien dictateur philippin, et réputée pour sa collection de 3000 paires de chaussures. Mais surtout un riff bien gras, digne héritier de Money for nothing, et bien plus groovy que celui de Heavy fuel. Et en plus, le guitariste nous gratifie ici d’un solo de fin ultra bluesy
Golden heart
Autre titre en référence à Kitty (l’album entier lui est dédié dans le livret). Cette fois c’est le son cristallin, marque de fabrique de Dire traits, qui est à l’honneur. En concert ce sera la nouvelle Pensa MKII, avec les 3 micros simples. Sur la version studio, ce pourrait bien être la Schecter Candy Apple Red. D’ailleurs, le clip montre une combinaison inhabituelle avec ce qui semble être le croisement de la Schecter Candy apple red et d’une plaque Fender (celle de la Fiesta Red de 1961 ?) :
No can do
Morceau tout en ambiances à la fois feutrées et funky. Le riff était déjà apparu sur les tournées avec Clapton en 1988 en intro de Cocaine. il est ici en plus complété par un contrepoint à la guitare National.
Vic and Ray
Le son atmosphérique de Mark Knopfler, mais en version rugueuse et saturée. Des sonorités qui rappellent Planet of New Orleans. Sauf qu’ici vient s’ajouter l’effet vibrato très accentué. En live, Mark jouait ce morceau sur la Pensa-Suhr noire. Il y a de fortes chances que ce soit également le cas en studio.
Don’t you get it
Un country-rock où plane l’ombre de Dire Straits. Un riff imparable et deux superbes solos. Mais des paroles quelque peu simplistes. « Je suis un homme libre »… enfin débarassé du poids de son groupe, Mark Knopfler ne se libérera véritablement que quelques années plus tard, en se séparant de son manager Ed Bicknell.
A night in summer long ago
Le côté celtique revient à l’honneur. A nouveau un texte pour Kitty, et à nouveau la guitare National (bien qu’il utilise une Telecaster au concert A night in London). Une mélodie qu’on croirait issue d’un morceau traditionnel d’Irlande ou d’Ecosse.
Cannibals
Un parfum Tex-Mex et une ritournelle à l’orgue qui n’est pas sans rappeler celle de Walk of life. Des paroles caustiques et antimilitaristes qui me font penser à Qu’as-tu appris à l’école ? de Tom Paxton / Graeme Allwright. Ecouté en boucle par des paléontologues ayant découvert un fossile de dinosaure, ce titre leur inspira de donner à leur découverte le nom de Masiakasaurus knopfleri. C’est le troisième morceau de l’album à bénéficier d’un clip vidéo :
I’m the fool
Un texte où Mark Knopfler se livre comme il ne l’avait quasiment jamais fait auparavant. Un des premiers titres où l’on entend la fameuse « jurassic strat », la Fender Stratocaster de 1954 (première année de production de cette guitare emblématique)
Je suis désolé
Une ambiance cajun pour ce titre où le refrain est en français. Sonny Landreth joue en slide sur une guitare National pour un duo de guitares acoustiques avec Mark (sur le concert A night in London, les deux guitaristes opteront pour des électriques)
Rüdiger
Un texte écrit une quinzaine d’années auparavant, quelque temps après l’assassinat de John Lennon, comme l’explique Mark en introduction de la chanson lors des concerts, notamment celui de A night in London. L’histoire d’un chasseur d’autographes, plus intéressé par sa collection de signatures que par l’échange et la rencontre. Sans doute une des premières fois dans la carrière de Mark Knopfler où une chanson contient des chœurs féminins. Un passage télé playback lors de la promo de l’album :
Nobody’s got the gun
LE son de Mark Knopfler. La guitare cristalline, limpide, claire et aérienne. Une signature immédiatement identifiable. On se croirait revenu au début des années 80, quelque part entre if I had you et Smooching.
Done with Bonaparte
Avec encore une incursion celtique, on comprend pourquoi le disque aurait difficilement pu sortir sous l’appellation Dire Straits. Mark ne peut plus se passer de cornemuses, flûtes, violons et accordéons. Et encore la guitare National. Cette chanson, écrite du point de vue d’un soldat enrôlé malgré lui dans la Grande Armée Napoléonienne, deviendra un incontournable en concert durant les deux décennies suivantes.
Are we in trouble now
L’album se clôt sur une ballade country langoureuse avec solo final typiquement dans l’esprit du maestro : tout en retenue, mélodique, aucun déluge de notes, juste ce qu’il faut. Et même si Mark Knopfler a dit à plusieurs reprises ne pas aimer sa voix à cette époque (il fume encore), son « yeah » à la fin du solo de piano a une profondeur dans les graves, digne d’un crooner, qui ne peut laisser indifférent. Une façon de nous charmer en refermant ce disque.
Bonus tracks
Refermer ? Pas vraiment. Le premier album solo de Mark Knopfler lance la coutume de plusieurs titres inédits qu’on retrouve en bonus de différents maxis.
Gravy train
6 minutes de pur plaisir, avec une joute à 3 guitares : Mark à la Pensa-Suhr, mixé au centre, Sonny Landreth à la guitare slide sur la canal gauche, et Paul Franklin à la Pedal Steel sur le canal droit. En bonus du single Darling Pretty
My claim to fame
L’unique titre rescapé des sessions londoniennes avec Nick Lowe et Paul Carrack. Morceau qui aurait dû servir au générique de fin du documentaire Swan Hunter. En bonus des maxis single Darling Pretty et Rüdiger
Tall order baby
Esprit rockabilly pour ce titre énergique et sympathique. En bonus des maxis Rüdiger et Cannibals.
What have I got to do
Ballade au leitmotiv entêtant, et dont l’outro me rappelle l’ambiance de celle de If I had you. En bonus des maxis Rüdiger et Cannibals.
Demos
Certains des enregistrements réalisés au cours des différentes sessions entre 1994 et 1995 ont fuité et se sont retrouvés sur le bootleg Golden demos. On y entend des versions « work in progress » de : I’m the fool (voix, guitare acoustique et orgue), Done with Bonaparte (premix sans l’overdub de la stratocaster), A night in summer long ago, et même Lily of the west (premix sans l’overdub de la les Paul).
Mais les morceaux les plus intéressants sont sans conteste les inédits : le très bluegrass No wonder he’s confused en deux prises, Secondary waltz dans un arrangement pas valse du tout (et qui sera justement retravaillé en métrique 3 temps pour la version finale sur l’album Kill to get crimson en 2007), le traditionnel The water is wide / O’ Waly, Waly, et deux instrumentaux sans titre, destinés eux aussi au documentaire Swan hunter, mais dont la mélodie aboutira au pont de Behind with the rent (sur l’album Kill to get crimson en 2007).
Durant ces sessions ont également été enregistrées d’autres chansons, parmi lesquelles Batting for England et The Speedway at Nazareth. La deuxième verra le jour sur l’album suivant Sailing to Philadelphia, sans le « The », mais la première reste à ce jour encore totalement inédite, et n’a pour l’instant fait surface sur aucun enregistrement, même pirate.
L’ensemble des Golden demos (11 titres) :
L’album en tournées
La tournée Golden Heart
La tournée 1996 sera détaillée dans l’article consacré aux 25 ans de mon concert à Lyon-Fourvière en juillet. Une grande partie de l’album été jouée durant cette tournée. Et même, chose rare, le bonus track Gravy Train (pas à tous les concerts). Mis à part Don’t you get it et Nobody’s got the gun, tous les autres morceaux de l’édition standard ont été joués, à des fréquences diverses, pendant les concerts de 1996. Golden heart a ainsi été plutôt bien exposé pendant sa tournée promotionnelle. Tournée qui a bénéficié d’un quasi-live-officiel sous la forme d’un disque bonus dans l’édition limitée du Best-of Sultans of swing, paru en 1998.
Il s’agit du concert au Royal Albert Hall du 23 mai 1996. Dommage que ce disque ne reprenne que les titres de Dire Straits, omette l’enchainement entre Je suis désolé et Calling Elvis, et modifie même l’ordre par rapport à le setlist jouée en concert (inversion entre Walk of life et Calling Elvis). En revanche, le bootleg Swinging golden hearts contient ce même concert dans le bon ordre et en entier. De nombreuses retransmissions radio pendant cette tournée témoignent de ce à quoi ressemblait un concert de 1996. Vaison est un autre incontournable.
Les tournées suivantes
Après 1996, l’album Golden Heart va cesser d’être autant exposé. Seuls quatre morceaux vont avoir l’honneur de perdurer ou réapparaitre dans les setlists futures :
Rüdiger figure de façon récurrente dans les concerts jusqu’au milieu des années 2000, A night in summer long ago est réapparu à quelques reprises de façon plus que sporadique, et Cannibals a fait son retour en ouverture de setlist sur la tournée 2008, alors même que Walk of life en avait été écartée. Elle était devenue en quelque sorte sa remplaçante.
Mais c’est surtout Done with Bonaparte qui reste le morceau emblématique de l’album, et celui qui a survécu à toutes les tournées. Prétexte à la présentation des musiciens, et quelques blagues devenues au fil des ans des « running gags », la chanson a encore été jouée lors de la dernière tournée en 2019.
Dommage que 25 ans après cet album, Mark Knopfler n’en retienne que ce titre. En ce qui nous concerne, il occupe une place particulière, et son quart de siècle aujourd’hui ne lui enlève en rien sa fraicheur originelle.
© Jean-François Convert – Mars 2021
ce n’est pas la première fois que je parcours votre blog, je le connais depuis quelques années et j’y reviendrai souvent car vos chroniques sont passionnantes et je regrette de ne pas avoir le temps d’avoir déjà tout lu.
merci pour cette présentation tres fouillée de Golden Heart
au passage, si je n’avais pas découvert cet album chez un ami dans le courant de l’année 1996, je ne sais pas quand je l’aurais trouvé car je n’ai aucun souvenir de pub tv à l’époque, ce qui est un comble
Merci 🙂
Comme d’habitude, un très bon article plein d’infos que je ne connaissais pas.
Une fois de plus un travail remarquable …
je suis fan depuis 35 et j’ apprends toujours queleque chose en lisant ces superbes chroniques.
merci .