Les chanteuses à l’honneur au bœuf de la Vache Rouge

Ce mercredi 30 avril, le bœuf mensuel de la Vache Rouge était animé par Margot Viotti. Une setlist qui faisait la part belle aux voix féminines.

Margot Viotti est une chanteuse reconnue sur la région lyonnaise. Elle a été bercée par la musique américaine et britannique, et s’est lancée dans une carrière musicale dès son plus jeune âge, en participant activement à plusieurs groupes, ou en se produisant en solo. Elle sorti son premier EP One and the Same en début d’année.

Sa setlist était donc tout naturellement composée de titres naviguant entre blues, rock, pop et soul. Au départ inscrit sur You never can tell de Chuck Berry et Baby I love you de Bonnie Raitt & BB King, je me suis rajouté dans la dernière semaine sur Rock Steady d’Aretha Franklin et Don’t let me down des Beatles.

Set prévu

Quelques extraits de la première partie de soirée :

You never can tell

Les nouvelles générations connaissent peut-être ce titre grâce à Pulp Fiction et sa scène d’anthologie avec John Travolta et Uma Thurman. Mais c’est d’abord un tube de Chuck Berry de 1964. On l’a prise un peu plus lentement que l’originale et on a alterné les solos de piano, saxo et guitare.

Rock Steady

Super interprétation vocale de Marise avec un voix à la fois puissante et toute en nuances.

Baby I love you

C’était un peu le piège de la soirée et on est bien tombé dedans ! Contrairement aux apparences, il ne s’agit pas d’un blues classique 12 mesures. Pour qu’on soit raccord, j’avais retranscris la grille et même enregistré une vidéo qu’on s’était partagée entre les différents musiciens. Mais au dernier moment, le bassiste prévu, malade, a déclaré forfait, et il fallu guider Franck en live… si bien que je n’étais plus concentré sur ce que je devais jouer… et on s’est un peu emmêlé les pinceaux… Le résultat n’est pas si catastrophique que ça.

Don’t let me down

Magnifique morceau des Beatles que j’adore. Les personnes s’étonnent souvent de ne le trouver su aucun album, c’est normal, il n’est sorti qu’en single. Il figure toutefois dans la compilation Past Masters Vol.2, sortie en 1988, ou celle, plus récente et plus complète, de 2019. Pas récupéré de vidéo… si quelqu’un en a, je suis preneur…

If I ever loose my faith in you

Mary a parfaitement repris ce titre d’un monsieur qu’elle a eu la chance de croiser réellement, puisqu’elle a assuré sa première partie !

Go your own way

Mister Stéphane Jardin est venu à la rescousse pour interpréter ce tube de Fleetwood Mac. Y’a pas à dire, il est le premier pour la déconnade… mais il chante bien quand même !

Talk to your daughter

Ce blues de Robben Ford fait partie de notre répertoire avec le Kurt Blues Band, donc autant dire que je le connais un peu… il n’y avait pas de seconde guitare prévue, je me suis incrusté au dernier moment poru accompagner Rémi.

Great balls of fire

A la Vache Rouge quand on a besoin d’un voix rockabilly, c’est généralement Martin qui s’y colle. Mais en son absence, Franck a dû le remplacer au pied levé… et le pied levé pour Jerry Lee Lewis, on ne peut pas faire plus cohérent ! Franck n’a ni joué avec les pieds, ni mis le feu au piano, mais il a bien mis le feu à la Vache Rouge. La voix rock’n’roll en plus d’assurer le piano, le Killer était bien présent ce soir, pour terminer la première partie de soirée en beauté.

Set « libre »

Un grand nombre de chansons on été proposées. Echantillon non exhaustif :

Always on the run

Franck a tenu a rappelé a Lenny Kravitz avait pompé le riff sur Stevie Wonder ! Un morceau que j’ai pu voir et entendre au concert de février dernier.

Long train Runnin’

Un incontournable qui revient souvent. Sauf qu’ici, nous avions droit à pas moins de trois chanteuses : Margot, Régine et Lovine (ces deux dernières ont d’ailleurs interprété les chœurs sur l’EP de Margot). Un trio vocal au top.

Cocaine

LE tube d’Eric Clapton, écrit bien évidemment par JJ Cale, et qui survient inévitablement à un moment ou un autre dans le parcours de tout apprenti guitariste. En relisant les paroles juste avant, j’ai essayé tant bien que mal d’honorer une demande dans le public…

Mary had a little lamb

Un morceau que j’affectionne particulièrement. Loïc a assuré le riff et le chant, j’ai tenté de reproduire le solo du grand Stevie Ray Vaughan, mais côté grille et breaks on n’était pas parfaitement calé…

Osez Joséphine

Denis montait pour la première fois sur la scène de la vache rouge. Je l’ai accompagné à la slide sur ce titre de Bashung où joue originellement Sonny Landreth. On était à contretemps, mais on s’en est à peu près sorti…

Knockin’ on heaven’s door

Pour une fois, je me suis incrusté au clavier sur ce grand classique de Bob Dylan, mais qu’à chaque fois on reprend façon Guns N’ Roses.

D’autres morceaux ont été joués, notamment Californication avec Mary ou Zombie avec Valérie et Vera, après que je sois parti. J’ai joué participé à la reprise d’Hotel California, mais en étant désaccordé ce qui a donné lieu à une intro cacophonique. Je crois que c’était ma pire interprétation de ce morceau que j’ai pourtant joué des dizaines de fois… Heureusement il n’y a pas de vidéo !

Comme l’a dit Margot à plusieurs reprises « c’est un bœuf »… Effectivement ça ne peut pas toujours être parfait, et c’est justement l’esprit de ce type de soirée. Rendez-Vous le 25 juin pour la dernière édition de la saison.

vache rouge avril 2025

Merci à Sophie, Pascale, Rémi, Arnaud, Alain, Jean-Marc, Valérie… pour les vidéos

© Jean-François Convert – Avril 2025

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