Bonne année 2024, avec l’écoute de plusieurs disques reçus pour les fêtes.
Pour bien commencer la nouvelle année, rien de tel que d’écouter des vinyles apportés par le père noël. Des albums déjà connus bien sûr mais aussi des nouveautés pour moi.
- Le premier album éponyme des Allman Brothers.
J’avoue que je ne l’avais pas encore écouté, m’étant plus focalisé sur le fabuleux Live at Fillmore East. Un Whipping Post forcément bien plus court, mais déjà lumineux, et qui annonce déjà à quel point la musique de ce groupe sera innovante et inspirante pour de nombreux artistes.
- Sticky Fingers des Rolling Stones
Disque incontournable. Une édition d’origine avec la fameuse fermeture éclair qui a été retirée des pressages suivants à la demande disquaires car cela abimait les vinyles ! ► Ma chronique de l’album.
- Black and Blue des Rolling Stones
Autre album des Stones, autre période, le début de celle avec Ronnie Wood et le premier sans Mick Taylor. Même s’il n’est pas à la hauteur des chefs-d’œuvre précédents, il reste un disque plaisant à écouter avec de bons moments. ► Ma chronique de l’album.
- Love Over Gold de Dire Straits
Mon album favori de mon groupe préféré. Je ne l’avais pas en vinyle. C’est maintenant chose faite, avec en plus une édition originale. ► Ma chronique de l’album.
- Mama de Genesis
Sorti en 1983, cet album n’a pas de titre, mais on l’appelle communément Mama, du nom du morceau d’ouverture. Il est très représentatif de la période dite « Collins » du groupe. J’avoue personnellement préférer l’autre période, celles des seventies, qu’on nomme souvent « Gabriel », mais que pour ma part j’identifie plus à « Hackett ». ► Ma chronique sur ce sujet.
- Live in Europe de Creedeence Clearwater Revival
Sorti en 1973, il s’agit d’un live enregistré en septembre 1971 durant la tournée suivant l’album Pendulum. Sa particularité est d’offrir un témoignage live de Creedence en version trio après le départ du frère Tom Fogerty. Et c’est l’édition originale, en double LP, à la différence de la réédition de 1987 en simple avec deux chansons en moins (Door to Door et Sweet Hitch-Hiker). A noter qu’en fin de la face 3 et début de la face 4, on entend clairement le public crier « Une autre ! » ce qui indique qu’au moins une partie des morceaux a été enregistrée en France.
- The Secret Policeman’s Concert
Comme indiqué sur la pochette de cette édition française : « cet album a été enregistré au quatrième gala qui se tient tous les deux ans en vue de procurer des fonds à la section britannique de l’organisation pour les droits de l’homme dans le monde entier… Amnesty International. » Sting interprète Roxanne et Message in a Bottle dans des versions épurées où sa voix fait merveille. Clapton et Beck croisent les manches sur Further up the road et Crossroads, et Slowhand se fait plus discret sur ‘Cause we’ve ended as lovers, laissant les feux de la rampe à son confrère. In the air tonight de Phil Collins est également arrangé de façon moins élaborée qu’en studio et on n’a pas le fameux break de batterie. Donovan sonne presque comme Dylan, et le dernier morceau offre aussi un clin d’œil au grand Zim avec une reprise de I shall be released qui se trouve complètement transformé : rythme reggae emporté par la voix de Sting et des choristes, on est très éloigné de l’orignal de The Band, que ce soit en studio ou en live.
Bref, une belle sélection pour bien commencer 2024. Bonne année à toutes et à tous, avec plein de musique !
© Jean-François Convert – Janvier 2024
Bonne écoute et surtout bonne année.
merci Sam. A toi aussi