Vendredi dernier c’était sortie en famille pour aller voir et écouter la magie Disney.
Vendredi 22 décembre, deux jours avant le réveillon de noël, direction la Halle Tony Garnier à Lyon en famille pour aller se replonger dans les souvenirs d’enfance.
Pour fêter les 100 ans de Disney, un spectacle de chansons est actuellement en tournée. Orchestre symphonique, chanteuses et chanteurs, et écran géant projetant des extraits des long-métrages qui ont fait le tour du monde. Et depuis un siècle, dieu sait qu’il y en a eu des films Disney, sortant régulièrement en période de noël. Les premiers court-métrages ont commencé en 1923 donc, puis ont suivi les grands classiques à partir de 1937 avec Blanche-Neige, et chaque décennie a eu son lot de films d’animation devenus cultes.
Personnellement je me souviens être allé voir au cinéma avec mon père Le livre de la jungle (mais c’était déjà une reprogrammation, le film étant sorti originellement en 1967, avant ma naissance) ainsi que Bernard et Bianca avec mon frère ainé, cette fois-ci pour la sortie du film en 1977. Et enfin Rox et Rouky à sa sortie en 1981, qui avait particulièrement ému mon petit frère. A chaque fois, c’était à L’Anabel, un cinéma de Saint-Etienne qui ne projetait que des dessins animés, et qui a fermé en 1987.
Mais nous sommes en 2023, et le spectacle était plutôt destiné aux nouvelles générations, et notamment celle de mes enfants. Alors oui, au début, il y a quand même eu un medley des chansons des années 30 à 70, dont un spécialement dédié au livre de la jungle …
Mais pour le reste, le répertoire était essentiellement constitué de morceaux des années 90 à nos jours. Par conséquent, Mulan, Raiponce, Ariel, Vaiana, Bruno… ont plus occupé le devant de la scène que Bambi, Robin des Bois, Pinnochio, Cendrillon, Dumbo, Merlin, ou les Aristochats. Avec bien sûr l’incontournable tube de La Reine des Neiges, interprété par la voix française du personnage (tout comme pour Vaiana).
Disney ayant racheté les franchises Star Wars et Marvel, on a eu droit à des extraits de ces deux superproductions. Puissance de l’orchestre philarmonique, et effets visuels destinés à impressionner les plus jeunes avec jets de feu incandescents.
En guise de final, c’est Le Roi Lion qui a fini d’emporter l’adhésion d’un public conquis d’avance. Les lampes des smartphones remplacent désormais les anciens briquets, depuis plusieurs années déjà dans les concerts, et ce soir-là, la halle Tony Garnier semblait remplie de lucioles, comme pour se fondre avec le décor africain du film.
Un spectacle bien évidemment destiné aux plus petits, mais qui a su captiver aussi ma progéniture âgée aujourd’hui de respectivement 25, 23 et 19 ans et qui visiblement a revécu pendant deux heures un doux parfum d’enfance. Moi qui garde de merveilleux souvenirs de la mienne, je ne peux que m’en réjouir.
© Jean-François Convert – Décembre 2023
