J’ai reçu un casque de la marque française Viwone. Le modèle ‘Pure’ porte bien son nom, ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu un son comme ça avec un dispositif portatif.
Sommaire
Le casque, une écoute immersive
Depuis que je suis ado, j’ai pris l’habitude d’écouter de la musique au casque. Même si je sais que ce n’est pas l’idéal pour la santé auditive, je ne peux me passer de ma drogue et j’ai besoin de pouvoir entendre mes albums favoris en toute circonstance, et pas seulement dans mon salon sur un système sédentaire.
Et puis l’écoute au casque permet de percevoir bien plus de détails, des instruments discrets, des parties plus ou moins cachées dans le mix… Enfin, c’est surtout la possibilité de s’immerger totalement dans l’espace stéréo, de se retrouver au cœur de la musique. C’est la plupart du temps par ces écoutes que j’ai pu assouvir mon côté pointilleux et entendre toutes les subtilités des arrangements, en même temps que m’isoler du réel et plonger littéralement dans ces œuvres qui m’ont bouleversé.
Dans les années 80, j’ai commencé avec l’incontournable walkman de Sony, oui celui avec les coussinets de couleur orange. A l’époque c’était principalement pour écouter Dire Straits bien sûr, mais aussi Pink Floyd, les Beatles, les Rolling Stones, Jimi Hendrix, Bruce Springsteen, JJ Cale ou Eric Clapton, entre autres. Et vu le nombre d’écoutes de tous ces albums (ou plutôt ces cassettes !) autant dire que j’en connais les moindres recoins.
Mon passage sous les drapeaux dans un service audiovisuel m’a donné l’occasion d’écouter en boucle de nombreux CDs (entre autres : Beatles, Cream, Crosby, Stills & Nash, Mike Oldfield, Mark Knopfler…) pendant que je contribuais à l’élaboration d’une base de données d’illustrations sonores. Là aussi c’était au casque. Je ne me souviens plus le modèle. Mais Abbey Road, l’album blanc, Sgt. Pepper, Crises, Carry On ou Golden Heart n’ont quasiment plus aucun secret auditif pour moi. Pour l’écoute à la maison, que ce soit sur ordinateur ou en jouant de la guitare à des heures tardives, j’utilisais jusqu’à présent un Beyer DT131 :
Lecteur portatif, enceinte Bluetooth, écouteurs…
Plus tard, après quelques années avec un chargeur CD dans la voiture, je suis passé à la numérisation complète de ma CD-thèque en faisant l’acquisition du lecteur audio Sony NW-A35 couplé avec une enceinte Bluetooth, d’abord une Jabra Solemate Mini puis une Bose SoundLink Mini II.
Enfin, en passant de la voiture au vélo, l’enceinte s’est vue remplacée par des écouteurs, d’abord QiLive (marque d’Auchan) puis Sony WF-C500… oui je sais, ce n’est pas bien d’écouter de la musique à vélo…
Le principal défaut qui m’a toujours gêné était le trop faible niveau de ces écouteurs, m’empêchant d’apprécier pleinement la qualité sonore de toutes ces œuvres de référence qui composent mon panthéon musical personnel. C’est maintenant corrigé grâce au casque Pure de chez Viwone, que j’ai pu tester.
Un casque « pur »
La première impression est effectivement la forte marge de niveau sonore qui permet d’ajuster confortablement l’écoute. Ensuite, le son ne présente pas d’aspérité, pas de distorsion ni de saturation, même à fort volume. Les basses sont rondes et présentes, les mediums et aigus bien définis avec beaucoup de clarté, sans être agressifs. Pour me faire une idée, j’ai écouté… du Dire Straits forcément !
D’abord un échantillon de chacune des chansons de l’album Brothers in Arms, ainsi que le morceau-titre en intégralité. Un des tests qui me permet de juger de la qualité d’un matériel audio est l’écoute de Ride Across the River. Sur ce morceau, j’ai toujours entendu la basse saturer légèrement lorsque je montais le volume sur la plupart des équipements que j’ai connu depuis plus de 30 ans. Avec le casque Viwone Pure, aucune saturation ! La basse est forte mais n’écorche pas les oreilles. C’est la première fois que j’entends ce titre ainsi en montant le volume au maximum.
Deuxième écoute : l’album Communiqué. L’excellent équilibrage des fréquences m’a donné à entendre chaque instrument bien séparément. J’ai ainsi perçu plus distinctement qu’à l’accoutumée les différentes parties de guitare, que pourtant je connais par cœur depuis des lustres, au point de me poser pour la première fois la question suivante : sur le morceau-titre et sur Follow me home, les trois guitares sonnent toutes comme si elles étaient jouées par Mark. Ce qui signifierait que David ne joue pas sur ces chansons. Sachant qu’il ne joue pas non plus sur Portobello Belle (qui ne contient que la guitare National), il se pourrait donc que le tiers de l’album soit sans lui. Il m’aura fallu une énième écoute après plus de 35 ans pour m’en rendre compte… Merci le casque Viwone Pure !
Un produit élégant et ergonomique
Et pour couronner le tout, le casque Pure est emballé comme un produit de luxe, ce qui ne gâche rien à l’affaire, bien au contraire. En l’ouvrant pour la première fois, j’ai eu l’impression de déballer un parfum Chanel, un sac Lancel ou un chapeau Vuitton ! La housse de transport, les câbles et connecteurs, la finition du casque lui-même, tout témoigne d’un produit raffiné.
Côté ergonomie, l’accès aux fonctions est très pratique : volume, choix du morceau suivant ou précédent, possibilité de partager la sortie audio sur un autre équipement via un câble mini-jack, micro intégré pour répondre aux appels…
Le modèle que j’ai reçu est le Pure, mais il existe également le Pure+ qui possède en plus une mémoire interne de 64Go ! Même plus besoin de support pour les fichiers audio, tout peut se concentrer dans le casque qui devient ainsi entièrement autonome. On peut également télécharger l’appli pour smartphone qui permet d’accéder à tous les réglages.
La marque Viwone est présente au Publicis Drugstore, situé au 133 Avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris. L’établissement et la marque proposent une soirée spéciale le 15 novembre de 18h30 à 22h30.
© Jean-François Convert – Novembre 2024
Merci à Nicolas Miliani pour avoir fourni le casque