Hier c’était le bœuf mensuel à la Vache Rouge, « Le Los Angeles de Vénissieux ». Une édition à classer dans le top 3 voire 2, d’après le patron Lionel, rien que ça.
Pour ce mois de novembre, c’était Pierre Tan aux commandes. Batteur et chanteur dans le groupe Sheraf, il a animé la soirée avec beaucoup d’aisance et d’humour. La Vache Rouge est devenue le temps d’un soir « Le Los Angeles de Vénissieux », en imaginant Venice Beach pas très loin… vous savez, la plage où Morrison et Manzarek ont décidé de monter un groupe…. Et d’ailleurs, quand on parle de Venice…. l’italien était quasiment la langue officielle hier soir. Très bonne ambiance comme d’habitude, et une setlist avec beaucoup de tubes des eighties et nineties.
Sommaire
1ère partie
Extraits
en vrac, des extraits de : Steamy windows, Let’s Groove, Everybody wants to rule the world, Give it away Torn, No easy way out, Girls just want to have fun, One…
Heavy Fuel
Pierre m’a avoué avoir été biberonné à Dire Straits, tout comme moi. J’ai fait de mon mieux pour tenter d’interpréter ce morceau du dernier album du groupe, On every street. Pas de mediator, Strat Sunburst, et déguisement de Mark Knopfler… certains ont même trouvé que je lui ressemblais ! 😅😅 Et YouTube a reconnu la chanson en l’apparentant à la version de Bâle du 28/6/92…
High Hopes
Après Dire Straits, quoi de mieux que de jouer un titre de Pink Floyd ? J’ai ainsi enchainé mes deux groupes préférés le même soir. Pour ce célèbre High Hopes qui referme The division bell, Andreas avait tout prévu : non seulement la cloche (celle du parlement britannique) mais aussi l’ambiance du début du morceau. Pour le solo final, j’avais un moment pensé poser ma guitare à plat sur les genoux pour jouer comme sur une lapsteel, et puis finalement j’ai abandonné l’idée. J’ai eu quelques soucis de justesse par instants, mais plusieurs retours m’ont complimenté pour le rendu global. Mention spéciale aux effets de lumière avec prisme à la Dark side of the moon !
Thunderstruck
Ce morceau incontournable d’AC/DC était parfait pour terminer le premier set. Toch a enflammé la Vache Rouge avec le riff culte d’Angus, soutenu par Bertrand dans le rôle de Malcom, tandis que Jean-Michel avait la panoplie complète : T-shirt à l’effigie du groupe et casquette à la Brian Johnson !
2ème partie
Comme d’habitude, des morceaux choisis le soir même, et des groupes constitués au pied levé. On a commencé avec One way out des Allman Brothers où j’ai pris la partie slide, puis je me souviens avoir joué sur pas mal de morceaux. De mémoire, dans le désordre : You really got me, Un autre monde, Hey Joe, Red right hand…
Beat it
Les musiciens du groupe Odessa, rejoints par Franck et Stéphane, ont livré une excellente reprise du morceau de Michael Jackson où figurait Van Halen à la guitare solo (tandis que Steve Lukather de Toto assurait le riff légendaire).
Red Right Hand
La chanson de Nick Cave de 1994 a connu un regain d’intérêt 20 ans plus tard en figurant au générique de la série Peaky Blinders. Je l’avais déjà jouée plusieurs fois avec Martin lors de précédentes jams, notamment au King Arthur. Toujours un plaisir de partager la scène avec les potes Martin et Arnaud, ainsi que Mike à la basse que je n’avais pas recroisé depuis longtemps. De l’avis de l’ingé son Laurent (« Laurentgeles » pour les initiés 😅), on a été plutôt inspiré dans notre prestation.
Hey Joe
On s’est fait plaisir sur le classique de Jimi Hendrix avec Lolo à la guitare et au chant, Alain à la basse, Nino à la batterie et Mike aux chœurs. Histoire de rigoler, j’ai tenté le solo avec la guitare derrière la tête.
Final
Une fin de soirée très stonienne avec l’enchainement de Miss You et Sympathy for the devil !
De l’aveu même du patron Lionel, ce bœuf faisait partie selon lui de son top 3, voire 2… il se demandait même si c’était pas du top 1 ! En tous les cas on s’est tous bien fait plaisir, et visiblement les personnes présentes ont aussi apprécié. What else ?
© Jean-François Convert – Novembre 2024
Ça donne envie de souffler dans lharmo…
Vraiment une très belle soirée.. merci a tous .. Alain harmo