Mes impressions sur le coffret CD des 5 premiers albums studios de Mark Knopfler, reçu vendredi.
Le 1er octobre est sorti ce coffret regroupant les 5 premiers albums studio de Mark Knopfler. Disponible en version 11 LP ou 6 CD, c’est la deuxième option que j’ai eu le plaisir de recevoir vendredi dernier. Je ne pourrai donc pas argumenter sur la remasterisation des vinyles qui a eu de très bons échos. En ce qui concerne le coffret CD, voici mes premières impressions.
Sommaire
Le son
À la première écoute de l’album Golden Heart, j’avoue avoir été surpris et trouvé le son trop compressé. Mais il s’avère que c’est la première fois que je réécoutai l’album sur ma nouvelle platine CD, reçue en cadeau au mois de mai. J’ai donc comparé avec mon ancienne version, et surtout en écoutant au casque : et finalement, le son a un niveau très légèrement supérieur sur la nouvelle édition, donc sans doute du à un peu de compression, mais le rendu global est bon, et pas si catastrophique comme certains sites l’ont annoncé. Pour l’instant, je n’ai pas encore écouté les autres albums, la comparaison est donc loin d’être significative.
Le contenu
On retrouve donc les 5 premiers albums solo de Mark Knopfler, couvrant la période 1996-2007, avec un disque bonus contenant les faces B des différents singles et maxis. Bizarrement, ces ‘B-sides’ ne sont pas présentées dans l’ordre chronologique. Et pour les férus de détails, Summer of love (face B de Boom like that) est dans sa version d’origine, alors que la chaîne YouTube officielle de Mark Knopfler a publié en 2017 une version légèrement rallongée et remixée (on n’entend plus le cri juste avant le solo). Etonnamment, ce n’est pas cette version qui a été sélectionnée pour figurer sur ce disque bonus. La version ‘longue’ dure 3’44 (vidéo ci-dessous), la version parue à l’origine sur le maxi Boom like that et reproduite sur ce disque bonus dure 3’15 (et comporte le fameux cri avant le solo)
On suppose que la raison pour laquelle ce coffret ne couvre que la période 1996-2007 est le fait que les albums suivants (de Get lucky en 2009 à Down the road wherever en 2018) ont tous bénéficié d’une édition deluxe, avec vinyle et bonus track. Enfin… en ce qui concerne les bonus tracks, tous ne sont pas disponibles dans ces coffrets, puisque certains ont été publiés ultérieurement en digital : Early bird, Time in the sun, Hot dog… On pourrait donc légitimement espérer une réelle intégrale de la carrière solo de Mark Knopfler avec TOUS les titres… mais connaissant le bonhomme, il y a peu de chances que cela arrive.
De plus, la sortie d’un tel coffret aurait pu être l’occasion de rajouter du contenu inédit (prises alternatives, démos, etc…). Même What it is et Sailing to Philadelphia ne bénéficient pas des versions ‘longues’ parues respectivement sur le maxi mexicain et la compilation Private investigations. Dommage.
Le packaging global
Le design du coffret, qui est le même sur le disque bonus, est loin de faire preuve d’une imagination débordante, mais reste sobre et discret, dans les tons bleu-ciel de Sailing to Philadelphia.
Ensuite, rien d’exceptionnel. Les pochettes ‘mini-vinyles’ sont un peu étroites et il est difficile de ne pas les abîmer chaque fois qu’on sort un CD. Elles auraient mérité d’être légèrement plus larges, afin de contenir confortablement le disque et la reproduction des paroles sur papier plié en 4 ou plus, selon les albums.
6 cartes aux effigies des pochettes viennent compléter les 6 disques, sans que cela n’apporte grand chose de supplémentaire.
Les artworks
On note l’effort d’avoir intégré toutes les photos sur chaque artwork de chaque album. Les labels des CD sont les mêmes avec une teinte plus fade. Celui de Sailing to Philadelphia arbore une bordure noire extérieure plus large que sur l’ancienne édition.
Encore un détail symptomatique de la façon dont l’équipe de Mark Knopfler gère ce genre de produit : pour My claim to fame sont crédités les mêmes musiciens que sur les autres morceaux, à savoir les fameux 96ers (Fletcher, Cox, Cromwell, Worf et Bennett), alors qu’a priori cette chanson a été enregistrée lors des sessions londoniennes avec entre autres Nick Lowe à la basse et Paul Carrack aux claviers. Dans le même domaine, aucun batteur n’est crédité sur Gravy train…
Au final, une impression de projet pas totalement abouti, ce qui n’est pas une surprise concernant les rééditons de Mark Knopfler (ou Dire Straits). On a pris l’habitude de ce genre de sortie qui laisse un goût de pas vraiment fini.
Certes, c’est une bonne chose que tous les albums du songwriter-guitar-hero soient désormais disponibles en vinyles, et on n’espérait plus une édition officielle des faces B, ce qui est maintenant chose faite. Mais d’un autre côté, on est à des années lumière de ce qui sort pour d’autres artistes (au hasard : Pink Floyd, Gilmour, Stevens, Harrison… sans parler des références Beatles, Stones, Hendrix, Kinks, Who, etc…).
C’est comme ça. Knopfler ne changera pas, et il faut le prendre tel qu’il est.
© Jean-François Convert – Octobre 2021
Un effort considérable de packaging et présentation que le coffret de Dire Straits mais reste quand même de qualité fragile, mais le travail d’apparence est respecté par apport au coffret de cd Dire Straits
Mais bon quand même 31€ hummm pour des choses pas très inédites au B-Sides c’est un peu too much mais acceptable pour des gens qui découvre Mark Knopfler
Je recommande tout de même pour avoir tout en 1 mais bon pour ce qui est du vinyl c’est un autre cas mais je réserve plutôt mes économies à une sortie intéressante et vraiment inédite 😁
Pas envie d’acheter. Aucun inédit et le package a l’air quelconque.
L’intérêt éventuellement pour le coffret vynile.