Sorti le 25 septembre, son album The good, the bad and the Bette confirme une soul électrique et sauvage.
Après Jetlagger (2017) sur lequel l’accueil fut unanime, Bette Smith revient avec un nouvel album aux sonorités soul heavy rock.
The good , the bad and the Bette retrace l’enfance de Bette, une enfance qui démarre à Bedford-Stuyvesant, Brooklyn, bercée par le gospel. «Mon père était directeur de chœur dans une église. … Je chante depuis l’âge de cinq ans. Jamais un dimanche sans église. L’évangile est partout dans ma vie. Ma mère n’écoutait rien d’autre que l’évangile», se souvient-elle, citant Mahalia Jackson et le révérend James Cleveland.
Bette aborde les relations compliquées avec sa mère , qui l’ont conduit à se perdre dans les excès. Puis suivra la résilience et le chemin vers sa voix . Aujourd’hui, Bette a trouvé la pais intérieure grâce à ses fans… la scène est le remède à sa mélancolie .
Le titre de l’album évoque bien évidemment un célèbre western de Sergio Leone, et le premier morceau s’intitule tout simplement « une poignée de dollars ». le premier single sorti en vidéo, I Felt It Too, enfonce le clou d’une soul aux couleurs garage-rock avec guitare fuzz, rythmique carrée, et cuivres rugueux
Un cocktail énergisant entre rock, R’n’B et Soul, qui dynamise une genre parfois trop langoureux. Mais la sensualité reste présente, par exemple dans Whistle Stop, Signs and Wonders, Song for a Friend, ou Don’t Skip out on Me, tandis que I’m a Sinner, Human, Pine Belt Blues, et Everybody Needs Love empruntent la voie d’un blues-rock sudiste décomplexé.
Avec Bette Smith, la soul se fait sauvage, et ça dépote !
Infos via Sophie Louvet / Bruno Labati