Ce mardi 18 novembre, Pink Floyd a publié une version du morceau ‘Shine on you crazy diamond’ avec un nouveau mix et en un seul tenant de 25 minutes.

En 1975, Pink Floyd sort l’album Wish you were here. Une pure merveille qui parvient à faire suite au prestigieux Dark side of the moon, paru deux ans plus tôt. Ce nouvel opus (mon préféré, ex-aequo avec Animals) débute avec un long morceau, mais qui n’en est réellement que la « moitié ». En effet, Shine on you crazy diamond a été « coupé » en deux longues suites, au début et à la fin de l’album : les parties de I à V sur la face A, puis les parties de VI à IX sur la face B. Au départ, le morceau a été composé en une seule pièce (tout comme Echoes par exemple), il est apparu durant la tournée de 1974 et était joué comme tel (avec toutefois l’intro plus courte, sans le solo de guitare, ni le solo de saxo). Mais pour la version studio, Waters a décidé de le scinder en deux, ce que ne souhaitait pas Gilmour, tout en ayant reconnu a posteriori que c’était la bonne décision.
A l’occasion des 50 ans de l’album, dont une version anniversaire sortira le 12 décembre, Pink Floyd a choisi de sortir une « nouvelle » version de Shine on you crazy diamond : nouveau mix stéréo et surtout d’un seul tenant de 25 minutes. Le riff hypnotique au phaser de la partie 6 surgit avant même que le solo de saxophone de la partie 5 ne soit complètement terminé.
En guise d’illustration visuelle sur la vidéo officielle, on assiste à la performance du peintre Noel Fielding (également comédien et acteur) réalisant en temps réel et directement avec les doigts un portrait de Syd Barrett, qui comme on le sait a inspiré la chanson. L’artiste termine son œuvre juste avant la partie 9 qui clôt le morceau :
Une mise en bouche alléchante pour le cinquantenaire de cet album culte. On attend impatiemment de pouvoir écouter cette édition anniversaire qui contient des bonus studio et live (tous les détails sur le site officiel).
© Jean-François Convert – Novembre 2025





L’histoire retient toujours les chansons les plus marquante. Celle-là continue à écrire l’histoire.