Hier soir, le bœuf mensuel de la vache rouge était animé par Antoine Nino Reina, et tous les musicien-nes de sa famille étaient présent-es.
Antoine Nino Reina est un habitué de la Vache Rouge. Il avait déjà animé le bœuf mensuel avec sa femme Sandra l’année dernière. Ce mercredi 28 février il était seul aux commandes… enfin seul, pas vraiment puisqu’une bonne partie de sa famille l’a rejoint sur scène pour un Proud Mary improvisé. Son frère à la batterie, sa fille à la basse, sa femme et sa nièce au chant, et le mari de cette dernière au clavier. Quant à Nino lui-même, il était à la guitare, car il et elles sont toustes multiinstrumentistes, cela va sans dire ! Il m’a quand même avoué qu’il ne jouait pas d’instrument à vent… mais donnez lui une guitare, une basse, un clavier, une batterie et bien sûr un micro, et il arrivera toujours à en faire quelque chose !
Une solide expérience qu’il aime transmettre avec son école de musique EMAS située à Lorette, dans la vallée du Gier. Et quand on parle de la vallée du Gier à Lyon… ça réveille des rivalités ancestrales… mais à la Vache Rouge, on garde toujours l’esprit bon enfant. Comme Nino l’a rappelé, on peut se faire des soirées sympathiques avec des personnes du 42 ET du 69 !… tant qu’on ne parle pas de foot…
Avant ce happening familial pas prévu, la soirée a connu plein de bons moments, à travers une setlist éclectique mais plutôt bien rock.
D’abord une ouverture de haut vol avec la reprise de Hey You de Pink Floyd, tiré de l’album The Wall : Stéphane au chant et à la guitare, Toch à la guitare, François à la basse, Martin au clavier et Gégé à la batterie.
Holy Diver de Dio (Jean-Michel au chant a même reproduit le fameux signe des cornes cher à Dio, bien que ce dernier n’en soit pas réellement le premier auteur), Nothing else matter de Metallica, Lost de Linkin Park et Time is running out de Muse (bravo à Seb sur ces deux titres, notamment le deuxième pour sa montée dans les aigus !), White sister de Toto (félicitations à Julie pour le chant), Queen of the night de Whitney Houston (duo mère-fille avec Sandra et Julia), entre autres, ont bénéficié d’excellentes interprétations. Bravo aussi à Rémi pour avoir assuré toutes les parties sur Owner of a lonely heart de Yes : seul à la guitare, et sans claviers !
Et si Nino est avant tout un batteur, il prouve qu’il peut aussi assurer un solo sur un morceau de Deep Purple si besoin ! C’était le cas avec la reprise de Soldier of fortune, une chanson de l’album Stormbringer, dans la période dite Mark III du groupe.
Pour ma part, j’étais inscris sur Au coeur de la nuit de Téléphone, issu de l’album du même nom, et Red House, grand classique de Jimi Hendrix (mais la version en lien dans le tableau était une reprise par Toto). Pour le premier morceau, Bertrand officiait au chant et à la guitare, Martin à la basse, et Arnaud à la batterie.
Pour le deuxième, en plus de Nino à la batterie et Julia à la basse, c’est Yoann qui chantait, jouait la rythmique et en plus a délivré un excellent solo d’harmonica. Yoann que je connais bien par l’Âne sans Queue et que j’ai accompagné en juillet dernier, venait pour la première fois à la Vache Rouge.
Le premier set s’est terminé sur une excellente reprise de Black Dog. Tout était parfait pour ce morceau complexe, à la métrique biscornue : le chant de Sandra, le calage du riff aux guitares et à la basse, l’harmonisation des deux Telecasters (bravo Marco et Alban), un grand moment pour clore la première partie de soirée.
Le set libre a donné lieu aux reprises de : The show must go on de Queen, Killing in the Name de Rage Against the Machine, Antisocial de Trust, Proud Mary version Tina Turner par la famille Reina, et enfin What’s up des 4 Non Blondes où j’ai joué avec Rémi, deux chanteuses dont j’ai oublié le nom, ainsi que Rémi et Martin.
Martin qui animera le prochain bœuf fin mars. On attend la setlist avec impatience ! Encore merci à Nino pour cette soirée, et si vous souhaitez découvrir son école de musique, rendez-vous le 23 mars qui fêtera les 10 ans d’EMAS, avec un concert de the Mystery Machine !
© Jean-François Convert – Février 2024