A cette occasion sort aujourd’hui une édition spéciale anniversaire : Un format double vinyle, de couleur bleu-flashy !
Cet album, le deuxième sans Roger Waters (après Momentary Lapse of reason en 1987) marquait la ré-intégration de Richard Wright comme membre officiel du groupe. Le son se voulait également un retour aux sources, Gilmour citant l’album Wish you were here (1975) comme principale influence.
C’est d’ailleurs à cette période, qu’en partie à cause de la vague grunge, le guitariste va ressortir ses anciennes pédales d’effets, et notamment la mythique « Big Muff » qui avait fait son apparition sur Animals en 1977.
On peut regretter que certains morceaux lorgnent de façon insistante vers des couleurs musicales grand public, mais on retrouve quand même les ingrédients qui ont forgé le son Pink Floyd.
A suivi une tournée gigantesque, la dernière de Pink Floyd en tant que groupe (si l’on exclut la réunion au Live 8 en 2005). J’ai eu la chance de les voir à Lyon en septembre 1994. La plus belle expérience audio-visuelle à laquelle j’ai assisté.
Les 3 clips officiels de l’album :
Take It Back
Marooned
High Hopes
Même si ce n’est évidemment pas le meilleur album du groupe, même si on peut estimer, à juste titre, que ce n’est plus véritablement le « vrai » Pink Floyd, il n’en reste pas moins que The Division bell constitue le testament officiel (The endless river n’étant qu’une compilation de chutes de studio de ces mêmes sessions) d’un des plus grands groupes de l’histoire du rock
Source : Le site officiel