Mi-décembre, le trio David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino a mis en ligne le morceau Souls Astray, issu de leur album On Shoulders We Stand, sorti en septembre.
En septembre, le trio David Linx (chant), Guillaume de Chassy (piano) et Matteo Pastorino (clarinette) a sorti l’album On Shoulders We Stand (Enja/Yellowbird Records). Sur ce disque, les trois musiciens s’inspirent d’oeuvres de Bach, Chopin, Rachmaninov, Ravel, Scriabine, Schubert, Mompou et Chostakovitch. David Linx a écrit les paroles, Guillaume de Chassy s’est occupé des adaptations, pour aboutir à une osmose entre jazz et musique classique.
Après Drown Out The Noise, un titre adapté de Sergueï Rachmaninov et sorti en septembre avec l’album, David Linx, Guillaume de Chassy et Matteo Pastorino nous ont offert ce mois de décembre Souls Astray, un titre inspiré par la Sonate pour piano D.537 de Schubert :
« ‘Souls Astray’ est une composition de Franz Schubert qui a déclenché tout notre projet d’album. Quand nous avons entendu la transcription de Guillaume de Chassy, nous avons tout de suite senti que les parties instrumentales pourraient devenir un nouveau répertoire pour le chant, autant jazz et classique. Ce projet a été une libération artistique puisqu’il fallait construire depuis un nouvel endroit et les mélodies me dictaient les textes en quelques sorte. ‘Souls Astray’ est une ode à la compassion et la beauté de la patience en amour et amitié » a expliqué David Linx.
En cette période de fin d’année, le morceau a presque des couleurs de « chant de noël » avec cette douce mélancolie et son message de paix et de sérénité.
« Nous n’inventons rien totalement ; nous nous tenons sur les épaules des grands créateurs qui nous ont précédés ou de ceux que nous côtoyons aujourd’hui : musiciens, peintres, écrivains … ces géants nous soutiennent et nous inspirent chaque jour. »
C’est ainsi que David Linx et Guillaume de Chassy, initiateurs de ce projet, définissent leur démarche commune. Avec On Shoulders We Stand, les trois musiciens se sont lancés un défi de taille, assumant joyeusement une prise de risque devenue rare dans le conformisme ambiant.
infos via Xavier Chezleprêtre
