L’auteur-compositeur-interprète belge Walter Longscott poursuit dans sa couleur musicale très marquée par Mark Knopfler.
Je vous avais déjà parlé de Walter Longscott l’année dernière, à l’occasion de la sortie de son premier album Writing on the wall. Il revient avec ce deuxième opus The Story Of A Lonesome Man, paru le 5 février.
Le songwriter belge reste dans cette influence knopflerienne instantanément identifiable. Dès le morceau-titre qui ouvre l’album, la guitare baigne dans des sonorités qui évoquent indubitablement la Les Paul du maitre.
La troisième chanson s’intitule carrément « laid-back », du nom du style popularisé par JJ Cale, principale influence de Knopfler et donc aussi de Longscott. Le morceau sonne d’ailleurs très JJ Cale. « laid back is all I do » chante le songwriter belge, une philosophie musicale qui ressemble bien à celle du musicien de l’Oklahoma pour qui la bonne musique était « celle où je peux allonger mes jambes ».
Mais l’atmosphère sait aussi se faire plus rock avec guitares saturées comme dans Take A Look At You Mama et ses et Let It All Come Down, ou typique Dire Straits dans She’s the one for me, sans oublier les ambiances celtiques avec The Days Of Our Lives. Globalement c’est d’abord à Knopfler en solo auquel on pense en écoutant Here We Go Again ou Let’s Ride (référence à « we did ride » de So far from the Clyde ? en tout cas même rythme ternaire et atmosphère générale), ou encore Thoughts And Prayers, le morceau qui clôt l’album.
Nul doute que les fans de l’ex-frontman de Dire Straits devraient apprécier la musique de Walter Longscott tant elle puise dans les mêmes références. Preuve que Mark Knopfler a su donner l’envie et l’inspiration à de nouveaux artistes, encore aujourd’hui.
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© Jean-François Convert – Février 2022