Le chanteur-guitariste sort un nouvel album le 25 septembre chez Cleopatra Records.
Sommaire
Un bluesman reconnu
Kirk Fletcher a la réputation d’être un artiste authentique et incontournable. Son jeu aux accents soul ne manque jamais de susciter des frissons, et son approche unique de la musique Rhythm & Blues est à la fois rafraîchissante, moderne et sincère.
Après avoir été nommé quatre fois aux Blues Music Awards, aux British Blues Awards 2015, et remporté le prix de meilleur album de blues contemporain en 2019 pour son dernier album Hold On, il sort un nouvel opus, My Blues Pathway, le 25 septembre 2020 via Cleopatra Records.
Un blues fin et nonchalant qui ne cherche pas à en mettre plein la vue, mais plutôt dans une ambiance très soul, parfois à la limite du funky. Coté sonorité, on pense à Robert Cray avec ce son caractéristique de Stratocaster.
Un blues optimiste
Côté textes, une philosophie bienveillante et positive :
Ce morceau qui ouvre l’album parle des personnes qui blâment toutes les choses de leur vie qu’elles regrettent. Des gens qui jugent leur vie en fonction du succès d’autrui ou de leur soi-disant bonheur. Il faut trouver le bonheur de l’intérieur. Une ligne dans la chanson dit:
Nous devons penser par nous-mêmes et suivre nos passions tant que cela ne nuit à personne ou à quoi que ce soit.
Kirk Fletcher
Un CV impressionnant
Kirk a joué avec une variété d’artistes populaires, dont Joe Bonamassa, Eros Ramazzotti et était le guitariste principal des Fabulous Thunderbirds.
Il a eu l’occasion de jouer avec des légendes du blues : Pinetop Perkins, James Cotton et Hubert Sumlin. Et Charlie Musselwhite lui a proposé une collaboration, preuve qu’il est devenu l’un des guitaristes les plus demandés de la scène blues. On lui doit aussi un bref passage avec le regretté Doyle Bramhall Sr., et quelques invitations à jouer pour Cindi Lauper, Michelle Branch, avant une tournée mondiale avec La méga-star italienne Eros Ramazzotti.
Un parcours qui a baigné dans des styles musicaux très divers, et lui a permis d’intégrer différences influences dans sa musique, comme en témoigne cet autre morceau tiré du dernier album :
Tout en menant sa carrière solo de main de maître (il a sorti cinq albums studio et un album live), Kirk a récemment fait partie de deux projets avec son ami Joe Bonamassa, Muddy Wolf at Redrocks et l’album nommé aux Grammy Live at the Greek theater.
Kirk a pris une guitare pour la première fois à l’âge de huit ans, jouant aux côtés de son frère aîné Walter dans l’église de leur père.
Un jour, avec son frère aîné, Kirk visite un petit magasin de guitare de L.A., Music Works, qui devient sa deuxième maison après avoir rencontré Jeff Rivera, le technicien de guitare de Robben Ford. «Nous avons commencé à traîner et j’aidais à charger du matériel, à changer les cordes et à me faire discret pour écouter certaines des musiques les plus étonnantes que j’aie jamais entendues» se souvient Kirk.
Maintenant, c’est lui qui perpétue cette tradition ancestrale du blues, avec un style et une classe indéniable.
infos via On the Road Again