In volt “Free”

Comment en 2019 sortir un album de heavy blues rock sans tomber dans le piège de l’imitation mimétique à la Greta Van Fleet ? Pas simple…
Le groupe français InVolt embrasse les références du genre, mais apporte sa touche personnelle sur son dernier album FREE, sorti aujourd’hui.

« Free« ….rien que le titre rappelle inévitablement un grand groupe de rock, qui maniait intelligemment le riff, la rythmique lourde et la voix puissante, 3 ingrédients parfaitement assimilés et maîtrisés par notre quatuor frenchy.
Mais dès le premier morceau, qui donne son titre à l’album, plusieurs ingrédients les font se démarquer des classiques Led Zep, Black Sabbath ou Deep Purple :
des harmonies vocales par dessus les guitares saturées, qui apportent une couleur mélodique, et plus surprenant : des textes qui mélangent anglais et… allemand !

Quand on sait que le disque a été enregistré à Cologne, dans l’ancien studio EMI le Maarwegstudio2, on se dit qu’il y a peut-être un lien…
Et quand on sait que le groupe avait envoyé ses maquettes à Dieter Dierks, le producteur historique de Scorpions, et propriétaire du fameux studio…

Finalement, c’est l’anglais Jon Caffery (Die Toten Hosen, Jeff Beck), son ami de longue date, qui a pris place derrière la console pour produire cet album.

Enregistré donc en Allemagne, produit par un anglais, joué par des français…un cocktail explosif qui fait exploser les frontières et renouvelle le genre.


Après le triptyque I’m down – Harvest – Here I am aux atmosphères plutôt sombres, le bien nommé Light offre une ambiance plus lumineuse et classic-rock, avec son riff imparable.
Très belle ballade syncopée avec Fake love aux accents southern rock et chœurs enveloppants.
New time débute sur un son étonnant (une basse wah-wah ?), et se prolonge sur un superbe dialogue entre voix et guitare bluesy.
Calm down relance la locomotive avec son « F… » scandé, et Lonely Man embraye dans la foulée. Le clip offre l’occasion de voir le groupe sur scène, domaine où il semble plus qu’à l’aise :

Et l’album se termine sur un riff entêtant qui pourrait bien devenir un hymne du groupe, surtout avec un titre comme That’s allright.
En tout cas, c’est tout le mal qu’on leur souhaite

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