Bruce Springsteen en concert à Paris : il est toujours LE Boss !

Ce lundi 15 mai, Bruce Springsteen a prouvé une fois de plus qu’il est et restera toujours Le Boss.

Une salle imposante

Venu avec mes deux filles ainées, c’était la première fois que j’allais à La Défense Arena (anciennement U Arena). Une capacité digne d’un stade (40 000 places), des gradins en fond de parterre (là où j’étais assis), 3 écrans géants, et deux drapeaux : un français et un américain. On en verra même un breton flotter dans la fosse au cours du concert…

Chose pas évidente avec les réseaux sociaux aujourd’hui, j’avais réussi à venir le soir du concert en étant vierge de toute info. Je pouvais donc m’installer confortablement à mon siège, faire connaissance avec une autre fan du Boss, Nathalie, qui le voyait pour la première fois, et attendre de profiter du concert, 30 ans pile (à un mois près) après celui de 1993 à Lyon.

Une entrée en scène presque théâtrale

Après une ambiance musicale très début sixties avec musique type « surf-guitars » et entre autres le célèbre Sleepwalk, la salle s’éteint vers 19h10. Le boss n’est pas en retard. Les musciens-nes du E-Street Band entrent en scène et sont acclamé-es. Jake Clemons le neveu du regretté Clarence est particulièrement applaudi, tout comme les « anciens » Max Weinberg, Nils Lofgren, Roy Bittan et Gary Tallent. Quant à Little Steven, sa révérence façon Cyrano embrase la Défense Arena et ses 40 000 personnes.

Puis le Boss arrive naturellement en dernier, et lance un tonitruant « bonsoir Paris ! » On l’entendra peut parler entre les chansons pour la simple et bonne raison qu’il va les enchainer de façon quasi ininterrompue pendant près de 3h.

Un enchainement de morceaux sans temps morts

« One two free four ! » est le leitmotiv du concert, souvent repris en chœur par le public. A peine entend-on l’accord final d’un morceau qu’on enchaine sur le suivant. La Telecaster résonne encore des dernières notes d’une chanson qu’on est déjà parti dans l’intro d’une autre ! Une démarche qui puise aux sources du rock : embarquer les gens dans un flot euphorisant, un tourbillon musical et rythmique, qui ne peut qu’être l’œuvre d’un passionné.

Et notre homme affiche une énergie débordante, et une forme physique époustouflante pour quelqu’un qui va sur ses 74 ans… (le 23 septembre prochain).

Un show impressionnant

Comment ne pas être impressionné par quelqu’un qui est grand-père et qui parcourt la scène comme il le faisait quand il avait 30 ou 40 ans ? Bruce est de tous les moments, tous les endroits. Il vit chaque note, il vibre chaque accord, il est devant, derrière, il harangue le public ou il fait face à ses musiciens. Et d’ailleurs dans ce cas, il se retrouve souvent dos à la salle, mais du coup on le voit de face sur les écrans grâce aux caméras situées en arrière de la scène. Nils et Little Steven se tournent eux aussi régulièrement vers le vétéran Max Weinberg qui derrière ses fûts tient littéralement la boutique en matière rythmique… quoiqu’il se retrouve challengé par le percussionniste Anthony Almonte…

Même si le claviériste Roy Bittan et et le bassiste Gary Tallent restent plus discrets, on sent cette complicité entre les membres du E-Street Band qui ont joué ensemble plus de 4 décennies (le groupe s’est formé en 1972, mais la formule définitive incluant Weinberg et Van Zandt ne s’établit qu’en 78 sur Darkness of the edge of town, et Lofgren ne les rejoint que sur la tournée 1984).

Une setlist légèrement plus longue que 2 jours avant

Il y a un an environ, lorsque la tournée européenne de Springsteen a été annoncée, une seule date française était prévue : le samedi 13 mai 2023. Le jour de mise en vente des billets, devant la demande énorme et l’affluence record sur la plateforme en ligne, la salle La Défense Arena a annoncé une deuxième date, le lundi 15 mai, avant même que ça ne soit affiché sur le site officiel de Springsteen ! On se dit qu’il y a dû avoir quelques coups de fil passés ce jour-là…

Au final, j’ai eu des places pour le 15 et pas le 13. J’ai eu droit à deux morceaux supplémentaires en début de setlist avant No Surrender, mais surtout j’ai savouré Darkness on the Edge of Town que j’adore, et la reprise des Weavers (premier groupe de Pete Seger) Pay Me My Money Down et son ambiance zydeco avec violon et accordéon, deux titres absents du 13. En revanche je n’ai pas eu Johnny 99 et Thunder Road, mais c’est le lot des setlists changeantes, et encore, Springsteen avait l’habitude de bien plus les modifier sur ses tournées précédentes.

15 mai

  1. My Love Will Not Let You Down
  2. Death to My Hometown
  3. No Surrender
  4. Ghosts
  5. Prove It All Night
  6. Darkness on the Edge of Town
  7. Letter to You
  8. The Promised Land
  9. Out in the Street
  10. Kitty’s Back
  11. Nightshift
  12. Mary’s Place
  13. Pay Me My Money Down
  14. The E Street Shuffle
  15. Last Man Standing
  16. Backstreets
  17. Because the Night
  18. She’s the One
  19. Wrecking Ball
  20. The Rising
  21. Badlands

Rappels :

  1. Born in the U.S.A.
  2. Born to Run
  3. Bobby Jean
  4. Glory Days
  5. Dancing in the Dark
  6. Tenth Avenue Freeze-Out
  7. I’ll See You in My Dreams

13 mai

  1. No Surrender
  2. Ghosts
  3. Prove It All Night
  4. Letter to You
  5. The Promised Land
  6. Out in the Street
  7. Candy’s Room
  8. Kitty’s Back
  9. Nightshift
  10. Mary’s Place
  11. The E Street Shuffle
  12. Johnny 99
  13. Last Man Standing
  14. Backstreets
  15. Because the Night
  16. She’s the One
  17. Wrecking Ball
  18. The Rising
  19. Badlands
  20. Thunder Road

Rappels :

  1. Born in the U.S.A.
  2. Born to Run
  3. Bobby Jean
  4. Glory Days
  5. Dancing in the Dark
  6. Tenth Avenue Freeze-Out
  7. I’ll See You in My Dreams

Le Boss propose ainsi un bel aperçu de sa carrière en alternant morceaux très anciens (certains de son deuxième opus en 1973) et d’autres plus récents (jusqu’à son dernier Only the Strong Survive, un album de reprises soul), avec évidemment une myriade de tubes.

Un concert empli de moments forts

Après Death to My Hometown et ses accents écossais, le troisième titre m’a littéralement plongé dans la légende du Boss avec No Surrender où Van Zandt arborait une Strat aux couleurs de l’Ukraine.

Springsteen a su prouver dans sa longue discographie qu’il pouvait jouer et chanter autre chose que du rock’n’roll. On le savait déjà également brillant auteur-compositeur de folk-protest-songs, mais son dernier album Only the Strong Survive sorti en novembre dernier l’a présenté comme un interprète habité de standards soul. A l’image de ce superbe Nightshift et ses intonations gospel avec le Boss a capella entouré de ses choristes :

Même s’il n’a pas fait monter de personne sur scène ou s’il ne s’est pas fait porter par les spectateurs comme à Barcelone, Bruce a quand même fortement interagi avec ses fans que ce soit en serrant des mains, en s’approchant avec tendresse de jeunes, nous chuchotant à l’oreille durant Mary’s Place, ou en faisant chanter tout le monde comme si on était autour d’un feu de camp avec lui.

Cette communion avec le public, elle est de tous les instants. Et voir cette marée humaine avec ces vagues de bras se balançant, et ces 40 000 voix reprenant à l’unisson Pay me my money down... ça donne le frisson

Juste après l’autre pépite Darkness on the Edge of Town, le récent Letter to You nous a offert une traduction de la chanson sur les écrans. Un dispositif très apprécié par le public, et qu’on a retrouvé plus tard sur le poignant Last Man Standing, que Bruce présente un peu à la façon de The River dans la fameuse version du Live/1975-85 : il nous raconte l’histoire de son premier groupe d’adolescents en 1965, dont il est aujourd’hui le « dernier survivant », comme le titre de la chanson. Son texte d’introduction et les paroles du morceaux sont traduits sur l’écran. Un texte dans lequel il évoque le « rock héroïque », et qu’il matérialise sur le morceau suivant Backstreets, en brandissant sa guitare (une réplique de sa légendaire Esquire modifiée qu’on voit sur la pochette de Born to run).

Et question guitare, le Boss ne démérite pas. Un de ses premiers solos mémorables du concert est sur Prove It All Night. Puis The Promised Land offre le premier lancer de guitare du concert, il y en aura d’autres… Kitty’s Back lui donne l’occasion d’une intro dantesque, suivi d’interventions de chaque musicien (cuivres, piano, orgue..) et à nouveau un solo qui tue par Mister Bruce. L’harmonica est bien évidemment aussi de la partie à plusieurs reprises.

De son côté, Nils Lofgren prend les feux de la rampe sur l’incontournable Because the night avec un solo fabuleux. Son jeu particulier aux doigts produit des harmoniques qui rappelleraient presque un peu Jeff Beck. Le guitariste qui accompagne aussi Neil Young a joué façon lapsteel mais sur une guitare normale sur The Rising, avant-dernier titre du set « normal » qui a déjà duré plus de 2h ! Mais ça, c’était avant les rappels…

Une suite ininterrompue de tubes

Des rappels joués dans le prolongement du concert puisque le groupe ne prend même pas la peine de quitter la scène et va enquiller plus d’une demi-heure de musique dans une salle complètement rallumée. Bien avant ces rappels, je m’étais déjà égosillé sur les « oh oh oh oh oh » de Out in the Street ou les refrains de Pay me my money down et Badlands, mais je n’étais pas préparé à cette avalanche de tubes ! Un flot ininterrompu de morceaux mythiques : Born in the U.S.A. – Born to Run – Bobby Jean – Glory Days – Dancing in the Dark ! Je ne m’attendais même plus à ce dernier ! Et Bruce qui demande pendant Glory Days à tout le monde (même au batteur Max !) si on veut « rentrer à la maison ? »… ambiance de folie. Suivent la présentation des musicien-nes et Tenth Avenue Freeze-Out, illustré par des images d’archives des regrettés Danny Federici et Clarence Clemons.

Puis pour finir et clore en beauté, le Boss reste seul en scène et interprète I’ll See You in My Dreams, là aussi sous-titré. J’avoue avoir espéré qu’il revienne encore pour The River, tout comme j’aurais aussi aimé Jungleland, I’m on fire, Downbound Train, Cover me, Independence day, Nebraska, Drive all night, Hungry Heart, One step up… la liste est trop longue. Quelques pancartes de requêtes se voyaient dans le public notamment une indiquant Tougher Than the Rest, aperçue de nombreuses fois sur les écrans. Mais ne boudons pas notre plaisir, il était de toute façon impossible d’entendre toutes les bonnes chansons de Bruce Springsteen tellement il y en a pléthore.

Au final, on retient un concert de dingue ! Presque 3h, une demi-heure de rappels, les titres qui s’enchaînent sans temps mort, des tubes à foison…. Oui Bruce Springsteen est toujours LE BOSS et il l’a encore prouvé ce lundi à Paris. C’est marrant d’ailleurs ce surnom de Boss… en 1997, il en expliquait l’origine aux caméras de M6… et encore plus drôle quand le journaliste lui dit qu’à 48 ans certains s’inquiètent qu’il ne pourra plus refaire de grands shows…

Que leurs doutes soient rassurés ! il suffisait d’être à Paris ces soirs-là pour en avoir la confirmation. Antoine De Caunes (fan de longue date, tout comme Roschdy Zem) résume bien le phénomène Springsteen : « il y a deux catégories, ceux qui l’adorent, et ceux qui ne l’ont pas encore vu sur scène ». Tout est dit. J’ai eu la chance de le voir deux fois. Plusieurs jours après, j’ai encore des étoiles plein les yeux et des musiques intemporelles plein la tête.

Retrouvez le concert en intégralité dans les 2 vidéos ci-dessous :

© Jean-François Convert – Mai 2023

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17 commentaires sur “Bruce Springsteen en concert à Paris : il est toujours LE Boss !

  1. Avez vous vos places pour Marseille ? Nous oui

    1
    1. oui. en fosse or 🙂

  2. Bonjour, je suis fan du Boss ou plus modérément je l’apprécie depuis 30ans et j’en ai 51. Je l’ai fait découvrir à ma femme,mes 2 garçons et ma belle famille,c’est ainsi que l’année dernière ma belle-mère a réussi non sans mal à nous avoir 8 places pour le 15 et toutes groupées en plus! Respect Corinne ! Un concert de Bruce,je n’en avais vu qu’en vidéos et son âge à lui aussi ne faisant qu’avancer il fallait absolument le voir pour cette tournée européenne,y en aura t-il d’autres? Nous voilà donc lundi dans la plus grande salle d’Europe,oui c’est grand et surtout c’est haut! Les gens situés en haut des gradins devaient avoir des jumelles de théâtre ou 20/10 à chaque œil je sais pas. Nous étions dans le virage gauche quand on est face à la scène à la hauteur des premières loges et heureusement qu’il y avait les grands écrans parceque Bruce minipouce c’est spécial…
    Bref,19h00 rendez-vous avec la légende,19h17 ils font leur entrée et Bruce en bon chef de BAND ferme la marche et ouvre le spectacle en même temps avec un »bonsoir Paris »suivi d’un « one,two,three,four »! Et c’est parti, tout est là devant nous,le groupe,la musique, les lumières,un morceau d’Amérique et un morceau de choix.les chansons s’enchaînent à un rythme effréné nous donnant une sensation curieuse d’être spectateurs oui mais pas acteurs,sûrement la faute à cette salle et aux écrans qui mettent de la distance entre eux et nous.En un an d’attente on a fantasmé ce concert au risque d’être déçu quelquefois. Pour ma part je dirais qu’il y a eu 2 parties,la première avec des chansons anciennes et cet interminable Kitty’s back, toute la salle était debout à partir de Mary’s place et alors on a vécu un concert de légende en chantant,dansant,criant notre bonheur.
    La fin est assez émouvante avec one man de standing et i’ll des you in my dreams.
    En résumé : c’était à faire et on l’a fait, on pourra dire qu’on y etait.points négatifs: qualité sonore de la salle et c’est incroyable que personne ne se soit fait piétiner à la sortie ! Points positifs : le Boss avec ses 73 ans,son énergie et ses complices de toujours, pour leur premier concert mes enfants ont été gâtés ! No surrender, c’était un Glory day et longue vie au Boss et au rock ! 🎸

    4
    1. merci pour ce témoignage

  3. Concert du samedi : quand même une prestation de haute volée ! Il faut le voir sur scène pour se rendre compte ! 2h45 à fond, qui peut rivaliser ?
    Pour moi placé en gradins le son était bon, meilleur par exemple que pour le concert inaugural des Stones dans cete salle.
    Le seul regret : devoir assister à des concerts dans ce type de salle.
    Nous l’avions vu à Montpellier lors d’un précédent tour, dans une salle plus petite, l’ambiance avait été extraordinaire dès le premier morceau.
    Bravo pour votre blog !

    1
    1. Merci 🙂

  4. Je suis plus agé que vous et c est un privilège. J ai vu BS maintes fois, à partir de 93 à Lyon, SaintEtienne et Paris.
    Mais j ai aussi assité au memorable concert du 24 avril 1981 au palais des sports de gerland.une energie folle, jamais revue, 3h30 de concert plus 30 minutes d extra non prevues dans une salle completement éclairée.
    Un pur bonheur. Inoubliable pour tous mes amis et moi

    1
    1. merci pour ce témoignage
      je vous envie !

  5. Ok pour les commentaires même divergents. En réalité une seule chose en tête à la fin. Springsteen en basket sur scène! Et je me demande même si springsteen en basket tout simplement….
    Si quelqu’un a la réponse.

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    1. Je rentre de Rome où j’ai eu le bonheur de voir mon 5eme concert de cette tournée (après 2 à Dublin et 2 à Paris). Fantastique concert à Rome d’ailleurs. Mais j’avais envie de répondre sur les tennis blanches du boss qui ont fait bcp discuter! Des 5 concerts vus, celui du 15 mai est le seul où le Boss, à mon sens, a montré des signe de fatigue en cours de set, avec une voix pas au top à certains moments (les choeurs ont été remontés j’ai l’impression), et un manque d’intensité au milieu du set inhabituelle. Je pense qu’il n’était pas physiquement au mieux, peut-être le dos (il porte une grosse ceinture abdominale) ce qui pourrait expliquer le besoin de chaussures inhabituelles. Il pétait le feu à Rome, voix parfaite, plus de « lâcher prise qu’à Paris (face à plus de 60000 spectateurs en fusion. Je pensais qu’on ne pouvait atteindre ce niveau de communion et de passion qu’en salle fermée, hé bien non, Rome le prouve.

      1
      1. merci pour ce témoignage

  6. Je l’ai vu également lundi. Le son, par rapport aux autres concerts que j’ai pu voir de Bruce était ( 88 hippodrome de Vincenne. 2002 Bercy. 2013 stade de France) top. En tout honnêteté. J’étais en diamant. Le concert était FANTASTIQUE. A Bercy évidemment que le son etait correcte mais si je me souviens bien en 88 il était un » tantinet faiblard » et au Sdf il y a 10 ans , grosse déception à l’intro. Ça a été rectifié après 2 ou 3 titres néanmoins Badlands était loupé à cause du son. Tout ça pour dire que pour cette première à la défense Arena , malgré l’organisation ( ils avaient l’air un peu débordés) j’ai passé un super moment. Et merci aux gars que j’ai rencontré et avec qui j’ai pu converser ( Philippe en salle et Thierry dans le train) sur Bruce et la musique en général…nous étions sur la même longueur d’onde.

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  7. Hello,

    Je me permets de dire ce que beaucoup de personnes pensent mais n’osent pas dire. Je suis une grande fan de Springsteen et pourtant…
    Le son dans la salle est abominable, places en carre or au fond de la fosse, une saturation complète des aigus, sa voix inaudible sauf dans les passages acoustiques. Pour Elton John, c’était pareil. Je pensais naïvement qu’un effort serait apporté mais pourquoi améliorer une situation qui rapporte autant puisque les gens viennent?
    C’est le premier concert de Bruce pendant lequel nous n’avons rien ressenti. Une set list figée, une durée de même pas 3 heures. Où sont passées l’énergie et surtout l’envie de 2016?
    Je ne pensais pas être déçue par celui que je vais voir inlassablement depuis des décennies mais oui, disons le, cette tournée est bien en dessous des autres.

    1. merci pour ce ressenti sincère et différent de celui que j’ai vécu.
      je respecte tout à fait et comprend votre impression, surtout si vous avez eu l’occasion de le voir de nombreuses autres fois.
      Ce n’est pas mon cas, seulement une fois en 93 et ce lundi. Alors forcément, mon jugement est biaisé.
      « seulement 3h », je comprends que pour les habitué-es du Boss, ça peut paraitre un peu juste, mais on est d’accord que dans la moyenne des concerts tous artistes confondus, il est quand même largement au-dessus non ?
      en ce qui concerne la setlits figée, ça se ressent pour celles et ceux qui vont le voir plusieurs fois et/ou qu’i l’ont vu sur beaucoup de tournées précédentes. Encore une fois ce n’est pas mon cas, ce qui explique aussi ce que j’ai ressenti 🙂

      j’ai aussi entendu plusieurs fans qui l’ont vu à plein d’autres concerts et qui ont grandement apprécié celui–ci. Le rapport à la musique, aux artistes qu’on aime est souvent très personnel, et il ets normal qu’on ne ressente pas tous la même chose.

      merci encore pour votre avis différent 🙂

  8. Les veinards !!

    Je me suis fait une raison je ne verrai sans doute jamais le Boss sur scène, rien que pour ça le Paradis semble compromis !!

    Eh oui il a tellement de morceaux qu’on doit sans doute être un peu déçu s’il en manque quelques-uns, « The River » forcément, je n’ai pas vu non plus « The ghost of Tom Joad », même sans Tom Morello ça doit quand même le faire en live.

    Dans la série des regrets éternels j’aimerais bien voir le Boss et le groupe reprendre « Telegraph Road », chanson dont Bruce a dit qu’il aurait aimé l’avoir écrite. Une autre fois ?…

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    1. il n’est pas exclu qu’il fasse encore d’autres tournées ultérieurement…

  9. Superbe récit merci, j’ai eu également la chance de voir Bruce lundi soir quel moment magique comme à chaque fois entre ambiance & titres ,j’attends déjà son retour.

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