Immense artiste, flamboyant, écorché, passionné, tourmenté, mais aussi drôle, poète, lyrique, romantique, touchant, parfois dur, intransigeant, mais d’abord avec lui-même…bref humain.
Impossible de choisir une seule chanson dans son répertoire si dense, si riche, si foisonnant. Mais s’il devait y en avoir une qui me parle un peu plus que les autres, ce serait celle qui se nomme par mon diminutif 😉
On se souvient surtout du chanteur, de l’auteur-interprète, moins de l’acteur.
Et pourtant, s’il y a bien une réplique culte de chez culte, c’est celle-ci :
Et puis il a quand même été le tout premier François Pignon au cinéma, dans L’emmerdeur d’Edouard Molinaro en 1973. Comment oublier sa composition de déprimé si touchant ?
Et dans ce reportage de l’époque du tournage, l’intervention d’Edouard Molinaro traduit bien ce qu’était Jacques Brel : quelqu’un d’entier, qui ne trichait pas, et vivait sa passion avec la plus grande sincérité qui soit :
C’est l’image que je garde de lui, et par laquelle j’ai souhaité débuter ma chronique sur Culturebox/franceinfo à propos de la sortie de l’album hommage Ces gens-là, sorti vendredi dernier.
Merci à Denys Legros pour l’illustration !