La semaine dernière, la jam du New Note était un peu spéciale avec la prestation du collectif ’50 voix pour Queen’.

Le 28 mars, comme chaque jeudi, le New Note accueillait différents artistes pour sa scène ouverte, avant la jam en deuxième partie de soirée. Le collectif 50 voix pour Queen, version restreinte de 500 voix pour Queen, offrait sa première prestation dance cette nouvelle formule.

J’avais été convié à les accompagner à la guitare. Mais le dispositif était particulier : il y avait déjà une bande son d’accompagnement avec toute l’orchestration (rythmique, guitares, etc…). Je ne pouvais donc que « rajouter » quelques interventions ci et là. Le manque de temps pour faire des tests, le nombre imposant de choristes sur l’espace scénique restreint, l’absence de retour audio… les conditions n’étaient pas idéales pour avoir un bon rendu sonore. On a fait du mieux qu’on a pu. Au programme : The show must go on, Bohemian Rhapsody, final sur We are the champions, précédé d’une version de We will rock you complétement réarrangée :

Note : les deux caméras qui ont filmé ont eu des soucis soit de mise au point, soit de synchro vidéo/audio, c’est pourquoi seul l’audio est disponible

La deuxième partie de soirée a laissé place à la jam dans des moments très improvisés. J’ai accompagné un jeune chanteur dont j’ai oublié le prénom. Des reprises de Barbara, Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac, Raphaël et également ses compositions personnelles. Nous avons été rejoints par un batteur, d’autres se sont ensuite succédés au cours de la soirée :

A un moment, il a commencé un thème musical que je n’ai pas reconnu tout de suite… avant que je m’aperçoive au bout de quelques mesures qu’il s’agissait de Morgane de toi ! J’ai pris le micro pour cette chanson que j’aime beaucoup et que je connais normalement par cœur, malgré un petit loupé dans le deuxième couplet (« déploie jamais tes ailes, Lolita t’envole pas » au lieu « tu pèses moins lourd qu’un moineau qui mange pas ») :

Une jeune chanteuse dont j’ai également oublié le prénom a emporté l’adhésion de l’assistance avec sa reprise de What’s Up :

Jo, l’un des chanteurs solistes du collectif Queen, est venu interpréter plusieurs classiques dont Stand by me, Knockin on heaven’s door et Sweet Home Chicago, où en plus du chant il a assuré des solos d’harmonica :

Il a aussi puisé dans le répertoire français avec Un autre monde :

Et pour rester avec Téléphone, tout le mode a repris en chœur Ça (c’est vraiment toi) :

Il y a même eu du Johnny avec Noir c’est noir et Quelque chose de Tennessee :

L’auteur-compositeur-interprète Thierry qui était passé en première partie est revenu nous chanter deux de ses compositions. j’ai brodé quelques ornements dessus :

Queen est revenu dans la danse avec I want to break free, et une impro autour du riff de Another one bites the dust. Je suis ensuite passé au piano pour plusieurs chansons dont Hey Jude et Dream a little dream of me :

La soirée s’est terminée sur What a wonderful world de Louis Armstrong. Un morceau qu’on reprend avec Alaia en formule guitare-voix, mais là j’étais au piano :

Et juste avant la fermeture, une autre jeune chanteuse est venue entonner Valerie, Back to black et un morceau funk-soul que je ne connaissais pas, et sur lequel j’ai inséré un peu de wah-wah :

Une soirée bien remplie où je me suis fait plaisir à la fois à la guitare et au piano. Des chanteurs et chanteuses doué-e-s et agréables avec qui j’espère pouvoir renouveler l’expérience.

© Jean-François Convert – Mars 2024