‘Hey, Hey, Rise Up !’ de Pink Floyd & Andriy Khlyvnyuk en 45T et CD-single

La chanson publiée le 7 avril par Pink Floyd avec Andriy Khlyvnyuk de Boombox sera disponible le 15 juillet en 45T et CD-single, en édition limitée.

Pink Floyd annonce aujourd’hui la sortie de deux éditions physiques de leur premier nouvel enregistrement depuis plus de 25 ans, Hey Hey Rise Up.

Le single, initialement paru en avril en soutien au peuple ukrainien et classé numéro un dans 27 pays, sera disponible en versions 45-tours et CD single. Ces deux formats comprendront également une nouvelle version de A Great Day For Freedom, tirée de l’album The Division Bell (1994). Le single sera disponible le 15 juillet (sauf au Japon – sortie le 3 août – et aux États-Unis, au Canada, en Australie et au Mexique – sortie le 21 octobre). 

Sur le titre principal, David Gilmour et Nick Mason sont rejoints par Guy Pratt, bassiste de longue date de Pink Floyd, Nitin Sawhney aux claviers et Andriy Khlyvnyuk, du groupe ukrainien Boombox, au chant.

Lorsque le titre avait été enregistré à la fin du mois de mars, Andriy, qui avait quitté la tournée américaine de son groupe pour rentrer chez lui et combattre pour son pays, était sur un lit d’hôpital à Kiev, se remettant d’une blessure causée par des éclats d’obus. Les bénéfices de cette sortie physique et numériques seront reversés à l’aide humanitaire en Ukraine. 

Dans le cadre de cette édition limitée, David Gilmour a revisité le titre A Great Day For Freedom, tiré de l’album The Division Bell. Il a retravaillé la chanson à partir des masters originaux, avec Nick Mason à la batterie et Richard Wright aux claviers, ainsi que les chœurs de Sam Brown, Claudia Fontaine et Durga McBroom. Le titre a été composé par Gilmour avec des paroles co-écrites avec Polly Samson. En évoquant la chanson, David Gilmour déclarait en 1994 :

« Il y a eu un merveilleux élan d’optimisme lorsque le mur de Berlin est tombé – la libération de l’Europe de l’Est des aspects anti-démocratiques du système socialiste. Mais ce qu’ils ont obtenu ne semble pas être beaucoup mieux. Encore une fois, je suis assez pessimiste. Je souhaite vivre dans l’espoir, mais j’ai tendance à penser que l’histoire avance à un rythme beaucoup plus lent que nous l’imaginons. J’ai l’impression que les vrais changements prennent beaucoup, beaucoup de temps. »

Au sujet de l’inspiration pour Hey Hey Rise Up, Gilmour qui a une belle-fille et des petits-enfants ukrainiens commente :

« Toute guerre, et plus particulièrement une guerre déclenchée par une superpuissance mondiale contre une nation démocratique indépendante, doit soulever une énorme colère et une immense frustration. Comme je l’ai déjà expliqué, j’ai un petit lien avec l’Ukraine : ma belle-fille est ukrainienne. Et le groupe Boombox est composé d’Ukrainiens que je connaissais peu, mais depuis un certain temps. Il est extrêmement difficile, frustrant et rageant d’imaginer qu’un être humain puisse avoir le pouvoir d’envahir une nation démocratique indépendante et d’en tuer sa population. C’est obscène à un point qui dépasse mon entendement. »

La pochette de ce titre est illustrée par une peinture de la fleur nationale de l’Ukraine, le tournesol, réalisée par l’artiste cubain Yosan Leon. La pochette du single est une référence directe à la femme que l’on a vue dans le monde entier donner des graines de tournesol aux soldats russes et leur dire de les porter dans leurs poches pour qu’à leur mort, les tournesols puissent repousser.

Infos via Sophie Louvet

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