Il y a tout juste une semaine est sorti Hybrid, le nouvel album du guitariste Yosta.
Du jazz-rock instrumental dans la lignée de Jeff Beck ou le Santana des seventies, mais aussi du blues roots acoustique avec harmonica, parfois mélangé avec des ambiances à la JJ Cale, sans oublier un groove qui fait parfois penser à Marcus Miller.
Le tout, joué sur une strat qui ressemble fort à celle de Rory Gallagher… on a fait pire comme influence.
Pas de virtuosité démonstrative, mais un jeu de très bon goût, grande classe.
Certaines atmosphères plus feutrées, tendance lounge, avec saxo et piano-bar. Comme Sweet Ella
D’autres à mi-chemin entre country-folk-blues, et une couleur downsouth comme Johnny lover
D’autres encore, plus bucoliques qui donnent envie de se balader dans la campagne, une brindille à la bouche, tel le superbe Solitude :
et qui invitent au voyage :
En parlant de voyage, tous les continents sont à l’honneur :
Le morceau-titre fleure bon la bossa et ses ambiances sixties, avec le coucher de soleil sur les plages du Brésil
L’Amérique du nord bien sûr avec ses multiples références au long périple du blues, des couleurs acoustiques du delta, à l’électrification urbaine de Chicago
Indian Train rappelle des intonations du Jeff Beck de There and Back
African Call propose des passerelles musicales entre l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Europe :
Du jazz bluesy ? Du blues jazzy ? Du blues fusion ? Sans doute un peu de tout ça. Sans se préoccuper des étiquettes, Yosta ose le métissage des musiques, avec bonheur. Le saxo côtoie l’harmonica et une guitare mi-rock mi-jazz :
Une musique à vivre, qui invite au lâcher-prise, à se laisser porter, et emmener vers d’autres horizons. Une musique qui accompagne, qui motive, qui régénère. Une musique qui apaise, qui détend, qui apporte la sérénité, la rêverie.
C’est tout cela la musique de Yosta.
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L’album est disponible sur les plateformes (Spotify, Deezer, Amazon…) et sorti le 28 juin chez WNTS
Infos via Dominique Marie
