Il y a 3 mois, j’ai fait l’acquisition d’un ampli Marshall DSL40 dont je suis pleinement satisfait.
Les soldes du mois de juillet ont été l’occasion d’acheter cet ampli, après l’avoir testé bien sûr, chez Effect On Line magasin bien connu des guitaristes lyonnais. J’ai déjà pu le tester trois fois en concert : au tremplin du Megève Blues Festival et lors de nos deux représentations à la Maison de quartier de Champel à Genève, en août dernier et plus récemment le 9 octobre.
Pourquoi cet ampli ?
Quand j’ai débuté la guitare électrique à l’âge de 20 ans au printemps 1991, je n’y connaissais pas grand chose en amplification. Je m’étais laissé convaincre par le vendeur d’acheter un Peavey ‘Express 112’ (60 Watts). Mais je n’en ai jamais été satisfait, car le son était trop froid et n’offrait pas de nuances entre son clair et son saturé. Sans doute l’apanage de bien des amplis à transistor.
Bien plus tard, pour mes 40 ans en 2011, je me suis offert un simulateur Vox ToneLab ST. J’ai pu découvrir une palette de sonorités beaucoup plus large, et la configuration convenait parfaitement à ma pratique de la guitare en appartement, au casque. J’ai utilisé cet équipement à plusieurs reprises en jams, notamment au King Arthur, et il remplissait parfaitement sa fonction.
Mais lorsque j’ai intégré le Kurt Blues band et qu’on a commencé à jouer sur des scènes plus conséquentes, il est apparu clairement qu’il fallait passer à un niveau supérieur. J’avoue avoir été tenté par le Fender Master Pro, mais la Wah-Wah offerte par Rémi m’a plutôt fait pencher vers une solution ampli + pédales. Et cette fois-ci, ce serait avec des lampes !
Plutôt que prendre un ampli avec un seul canal, et de rajouter plusieurs pédales pour avoir différents niveaux de gain (boost, overdrive, saturation, distorsion, etc…), j’ai trouvé que le Marshall DSL40 me donnait la configuration idéale : 2 canaux, 4 sons, tout lampes (préampli et puissance), une boucle d’effets, et format combo donc pas de mastodonte à transporter.


En y rajoutant la Wah, une pédale de volume et le ToneLab dans la boucle d’effets pour avoir différents types de modulations (tremolo, chorus, phaser, delay, reverb, etc..) j’obtiens la panoplie qui me convient parfaitement.

Exemples sonores
En visionnant directement sur YouTube, les chapitres des vidéos indiquent les sons et canaux utilisés.
Le commutateur simple fourni avec l’ampli permet juste de changer de canal, mais pas de switcher chacun des 4 sons (2 par canal), ni de basculer entre les deux différentes sorties (qui offre la possibilité d’avoir deux volumes distincts). Ce qui explique mes manipulations directement sur l’ampli.
Prochaine étape : remplacer le pédalier de base par celui à 6 commutateurs pour passer aisément d’un son à l’autre, et rajouter un compresseur pour peaufiner le son global, le tout intégré dans un pedalboard… à suivre !
© Jean-François Convert – Octobre 2025













