‘Retour vers le futur’ a 40 ans !

Le 3 juillet 1985, le film ‘Back to the future’ arrivait dans les salles américaines. Une œuvre iconique de la pop-culture des eighties devenue culte.

Qui ne connait pas cette trilogie ? Au départ, pas grand monde à Hollywood ne misait sur ce scénario alambiqué, aujourd’hui c’est sans doute le film sur les voyages temporels le plus emblématique de l’histoire du cinéma. Le jeune Marty McFly et le savant fou Emmet ‘Doc’ Brown sont des personnages célèbres dans le monde entier ainsi qu’à travers les générations. Quant à la marque automobile DeLorean, elle n’est connue que grâce à ce film.

Les termes de Continuum espace-temps ou d’Overboard (dans l’épisode 2) sont quasiment rentrés dans le langage courant, au même titre que les répliques cultes « Nom de Zeus ! », « C’est vous l’doc, Doc ! » ou encore « personne en me traite jamais de mauviette ». Autant de références qui dès qu’elles sont citées parlent instantanément aux quatre coins du globe. Il n’y a qu’à voir le nombre de vidéos, articles, documentaires qui sont consacrés à cette trilogie pour réaliser son poids et son influence dans l’inconscient collectif.

Même vu et revu, on ne s’en lasse pas… en tout cas pas moi ! Je ne compte plus le nombre de visionnages. Et à chaque fois je découvre de nouveaux petits détails, des clins d’œil entre les différents épisodes de la série. Il y a bien sûr le running gag du réveil de Marty auprès de sa mère (ou aïeule) à différentes époques et dans différentes réalités alternatives, mais on pourrait aussi citer, par exemple, Huey Lewis en tant que membre du jury qui juge mauvais le morceau joué par Marty en vue de la fête du lycée… un morceau qui n’est autre que Power of love… tiré de la B.O du film, et interprété par Huey Lewis & The News !

Et question musique, Retour vers le futur offre plusieurs moments jouissifs. Outre le passage précédemment cité, ou encore l’apparition clin d’œil des membres de ZZ Top dans l’épisode 3 (le groupe en signe un titre de la B.O.), on ne peut oublier la première séquence du film où Marty branche sa guitare Chuiquita dans un ampli unique spécialement confectionné par le Doc… une scène dans un esprit très Spinal Tap.

Mais si je ne devais retenir qu’un seul extrait de cette trilogie, ce serait bien évidemment la repise de Johnny B Goode par Marty, un moment que j’affectionne particulièrement. En plus de la blague anachronique où le cousin de Chuck Berry lui fait découvrir la chanson au téléphone, la suite de la scène offre l’occasion à Michael J. Fox (lui-même guitariste) de singer quelques grands noms de la six-cordes et ainsi nous montre un raccourci très accéléré de l’évolution du jeu de guitare dans l’histoire du rock : après la duck-walk de Chuck Berry, on a droit aux glissando façon Dick Dale, aux sauts de Pete Townshend, au jeu derrière la tête ou parterre de Jimi Hendrix, avant de finir par le tapping d’Eddie Van Halen. Un concentré de décennies de guitaristes des fifties aux eighties, et un aperçu bref mais jubilatoire d’une partie de l’arbre généalogique des guitar-heroes.

Car oui, Retour vers le futur est un pur produit des années 80 avec tout son décorum vestimentaire, capillaire, automobile, technologique, musical et social. Mais le film a su sortir de son ancrage des eighties pour devenir… intemporel. Quatre décennies après sa sortie, et avec un titre pareil, c’était bien ce qu’on pouvait lui souhaiter de mieux !

© Jean-François Convert – Juin 2025

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1 commentaire sur “‘Retour vers le futur’ a 40 ans !

  1. Certains films inspirent, d’autres sont faits pour passer du temps. Celui là inspire et dépasse bien son temps !

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