Nico Wayne Toussaint troque l’harmonica pour la guitare

L’harmoniciste reconnu Nico Wayne Toussaint vient de sortir son nouvel album ‘Burning Light’ où il s’accompagne désormais à la guitare.

Bluesman français, Nico Wayne Toussaint est né à Toulon en 1973 et joue de l’harmonica depuis l’âge de 18 ans. Il a enregistré plusieurs albums solo, dont l’excellent Plays James Cotton en 2017, et a également accompagné de nombreux artistes tels Neal Black ou Fred Chapellier, mais surtout certains de ses idoles comme James Cotton ou Luther Allison. Après toutes ces années en tant qu’harmoniciste et chanteur reconnu dans le monde du blues, il a choisi de se mettre à la guitare.

 « Quelle belle idée que celle prometteuse de s’autoriser un nouveau départ ! Jouer du blues avec une guitare est un rêve secret que j’ai mis plus de 30 ans à réaliser »

Nico Wayne Toussaint

Il explique : « Le fan de guitare que je suis a toujours eu la chance de s’entourer d’excellents guitaristes au point de ne jamais ressentir le besoin d’en jouer lui-même, mais toujours, dans la maison, une guitare trainait, muette, dans un coin. Lorsque le confinement est arrivé, mes harmonicas ne m’ont plus suffit à exprimer mon blues. C’est donc tout d’abord avec une Tricone Regal que j’ai passé des heures à chercher à reproduire les sonorités de Ry Cooder ou Fred McDowell. Puis une Supro ramenée des USA juste avant la période du Covid m’a aidé à faire mes premiers phrasés en standard tuning ».

« Comme une nécessité », Nico a booké une session de studio en février 2022, et enregistré en 3 jours cet album solo Burning Light, sorti ce 27 janvier. Les 13 titres originaux (dont les 2 premiers instrumentaux) sont dans l’esprit des mentors qui l’habitent : John Lee Hooker, Lightning Hopkins et les guitares lancinantes et saturées du Mississippi. L’harmonica est toujours présent, mais au second plan cette fois, et uniquement sur quelques morceaux (Wanna Try Somebody, Lonely Number, Jesse James, Give Me Back The Key, Go On Greyhound). La guitare slide quant à elle apparait sur l’ouverture Remembering John Cambell (qui sonne très Paris,Texas / Dark was the night cold was the ground), le morceau-titre Burning Light, et les deux dernières chansons My One Last Chance et I Thank The Lord. Un album qui transpire le blues moite et hypnotique, inspiré des plus grandes références. Écoutez-le et vous serez instantanément transporté de l’autre côté de l’Atlantique !

Nico Wayne Toussaint sera en concert le 11 février au Sunset Sunside (Paris).

© Jean-François Convert – Janvier 2023

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