Moment sympathique avec Corentin Coko

Ce dimanche 26 février, un moment très sympathique avec l’auteur-compositeur-interprète Corentin Coko en (tout) petit comité.

Pour changer de l’effervescence des gros concerts avec machinerie lourde, il est bon aussi de goûter aux petits concerts et rencontres en tête-à-tête avec l’artiste. Avant-hier, à l’école de théâtre Arts-En-Scène située dans le 7ème arrondissement de Lyon, et où j’allais pour la première fois, Corentin Coko s’est produit en (tout) petit comité, et m’a donné l’occasion d’échanger avec lui de vive voix, entre autres sur son disque des 150 ans de La Commune en même temps que celui des 100 ans en 1971, et notamment sur le fait que Francesca Solleville figure sur les deux !

On a aussi bien sûr parlé de son dernier album Un nom d’oiseau qui m’a beaucoup plu et le répertoire de ce tour de chant était justement composé de chansons de ce disque. « pas toutes autobiographies » tient-il à préciser, ce qui nous a donné à ironiser sur la boutade Sale temps pour la poésie. Mais il y a eu aussi son « tube » Tango Des Organes Se Départageant Le Corps De L’homme, avec un titre à rallonge comme les affectionne l’auteur de Les nouveau messies (ou le cantique exalté d’un enfant de chœur en béatitude devant les bienfaits du capitalisme), d’ailleurs lui aussi chanté ce dimanche, tout comme l’entrainant et ironique C’est aujourd’hui (Mariage).

L’humour et les bons mots des chansons sus-citées cohabitent harmonieusement avec la poésie de Je viens comme un amant, Dis, papa (Tu l’aimes comment ?), T’étais si belle, Heureux qui comme les sirènes et Bouteille à la terre qui clôt le set. La pianiste Barbara agrémente certaines chansons de très jolies harmonies vocales, tandis que Coko jongle entre l’accordéon, des percussions aux pieds, et parfois une gestuelle proche de la danse. Normal pour quelqu’un qui avait donné des cours de mime dans cette même école il y a plusieurs années, et qui baigne dans le théâtre de par ses parents.

Il n’y a pas eu de foule en délire ? Pas de groupies agglutinées devant l’entrée du concert ? Pas de public en masse scandant les chansons ? On s’en fiche, ça n’enlève rien à la qualité des chansons de Corentin Coko, et on a passé un très bon moment, c’est ce qui compte. Allez le voir sur scène, vous ne serez pas déçu-es

© Jean-François Convert – Février 2023

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