Aujourd’hui on fête les 130 ans du premier film, tourné par Louis Lumière le 19 mars 1895. Il s’agit de La sortie des usines Lumière où on voit les employé-e-s sortir de la fabrique familiale de plaques photographiques.
Il se trouve que cette rue du premier film est juste à côté de chez moi et que j’y suis passé ce matin en partant au boulot. Un dispositif était mis en place pour refilmer une nouvelle sortie des usines en proposant à des gens lambda de marcher devant les restes du hangar qui a été classé monument historique en 1995.
C’était pour le centenaire du cinéma. A l’époque j’habitais déjà dans le même quartier et j’étais en Licence d’études Cinématographiques et Audiovisuelles dont certains cours étaient dispensés par un certain… Thierry Frémeaux, bien avant qu’il n’accède à la célébrité via le Festival de Cannes. Il sort d’ailleurs actuellement Lumière, L’aventure Continue !, un documentaire constitué de films restaurés.
Et dans cette même licence, un autre professeur était spécialisé sur les films Lumière et ses opérateurs. Il était persuadé que Louis Lumière avait tourné son premier film (dont il faut préciser qu’il existe 3 versions différentes datant de périodes différentes) non pas le 19, mais le 18 mars. Son argument ? Le bulletin météo de la gazette de Lyon du 18 mars indiquait les premiers rayons de soleil tant attendu après un long hiver maussade, et louis Lumière ayant finalisé son invention en décembre 1894 n’aurait pu attendre un jour de plus tant il était impatient de la tester.
On ne saura jamais, mais ce qui est sûr c’est que la date officielle c’est le 19, donc aujourd’hui. Et la journée a continué sous le signe du cinéma, puisque sur la suite de mon trajet, j’ai croisé un camion superbement décoré par des scènes de westerns : Pale Rider, Danse avec les loups… et bien sûr Il était une fois dans l’ouest, mon film préféré.
Car avant d’être happé par le virus du rock et ses dérivés, et même de la musique en général, j’ai débord été longtemps cinéphile. Ça m’a un peu passé, mais je ne peux m’empêcher d’écrire de temps à autres sur le 7ème art. Vous pouvez ainsi retrouver mes chroniques :
La musique et le cinéma, deux arts qui continuent de me transporter, me faire rêver, et m’aident à vivre, rien que ça. Jean Luc Godard disait : « Il n’y a pas de différence entre la vie et le cinéma »… Je ne sais pas s’il avait complètement raison, mais je tente chaque jour d’écrire le scénario du film de ma vie, sans trop savoir de quoi sera fait la scène suivante… Ce qui est sûr, c’est que je trouve toujours de quoi illustrer la bande son !
Vous aussi, chaque fois que vous le pouvez, soyez réalisateurs/réalisatrices et acteurs/actrices du film de votre vie… et dites vous que les plus belles scènes restent encore à écrire.
© Jean-François Convert – Mars 2025
