Ganafoul toujours en piste après 50 ans d’existence

Actuellement en tournée, le groupe givordin des années 70 interprète sur scène son dernier album ‘Dangerous Times’ sorti en avril.

Ganafoul le 5 avril au Jack Jack (Bron) © Peter Dumber  

Depuis que Ganafoul a ressorti ses premiers enregistrements de 1975 l y a 5 ans, je suis régulièrement ce groupe qui a connu son heure de gloire à la fin des seventies, mais qui connait une seconde jeunesse actuellement. Après un album fait de reprises des anciens succès en 2023, le désormais quatuor (qui avait commencé en quintet puis poursuivi en power trio) a sorti cette année un véritable nouvel opus avec 11 compos toutes fraiches, enfin 10 pour être exactes, l’avant-dernière étant issue du répertoire des Buzzmen, le groupe de Jack Bon il y a quelques temps.

Le morceau-titre qui ouvre l’album reflète les « temps dangereux » qui font tristement l’actualité. Jack Bon nous dit qu’ils « sont de retour »… on pense à toutes les calamités qui font la une des media et qui nous rappellent quotidiennement que le monde ne tourne pas rond. Un discours volontairement contestataire dans la lignée des grands titres rock. Et cet esprit purement rock’n’roll se retrouve dans d’autres textes : que ce soit les gâchis de notre époque (What a mess), le besoin de liberté et ne pas se laisser envahir par des personnes nuisibles (Get out my way), le fait de ne pas regarder en arrière (Never look back) et de vivre au jour le jour (Living day by day) et puis le tout résumé en un slogan universel (Love, Peace Rock’n’Roll) et une philosophie de vie inséparable de la musique et de la route (Boogie Man, Rock and Roll Singer).

What a Mess au Jack Jack © Jean Olivier Païssé 

Côté musique, c’est sans doute l’album de Ganafoul où j’ai ressenti le plus l’influence d’AC/DC, aussi bien dans les riffs, le son des guitares, que les chœurs. On entend aussi des inspirations venues des Stones (Secret place, Girls are dancing, Let’s go rocking), ou de ZZ Top. Les guitares de Jack et ‘Doudou » Gonzales s’harmonisent sur Traces ou Girls are dancing, et parfois des incursions inattendues viennent apporter d’autres couleurs comme par exemple Get out my way qui au départ sonne très AC/DC mais dont les deux solos en sonorité « tournante » surprennent totalement.

Quant à Never look back, son riff semble être un clin d’œil à celui de Saturday night, le premier tube de Ganafoul en 1977. Une façon de boucler la boucle après un demi-siècle de rock’n’roll. En 2025, les givordins sont toujours là et ça fait du bien.

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© Jean-François Convert – Juillet 2025

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