“Detroit Stories“ sort le 26 février sur earMUSIC. Ecoutez plusieurs titres, dont “Rock & Roll“, “Don’t Give Up“ et “Social debris“.
L’album porte le nom de la ville qui a lancé la carrière du groupe d’Alice Cooper et l’a mené au succès, Detroit Stories fait suite à l’EP sorti l’an dernier, et est un hommage moderne à la scène rock n roll la plus énervée et la plus folle qu’il n’y ait jamais eu.
Sommaire
Alice Cooper et la scène de Detroit
En 1970, l’ingénieur du son qui monte Bob Ezrin entre dans une ferme en périphérie de Detroit pour travailler avec le Alice Cooper band. Abandonnant le Flower Power de Los Angeles, car il était à l’opposé du mouvement hippie peace&love, Alice a rapatrié son gang résolument plus sombre, dans sa ville natale, où la légendaire scène locale a donné naissance au hard rock, garage rock, soul, funk, et au punk.
Ezrin a fait travailler le groupe 10 heures par jour pour définir leur son unique qui deviendra une vraie signature. A chaque fois qu’ils terminaient une chanson, les pensionnaires de l’hôpital psychiatrique de l’autre côté de la route les acclamaient, et c’est ainsi que le son d’Alice Cooper est né.
A noter qu’au sein du line-up de l’époque se trouvent les deux guitaristes Steve Hunter et Dick Wagner, qui enlumineront trois ans plus tard le Rock N Roll Animal de Lou Reed. Et le nouvel album d’Alice Cooper contient justement une reprise du morceau Rock’n’Roll, single sorti en novembre :
« Detroit était l’épicentre du Heavy Rock à ce moment-là,” explique Alice, “On jouait au club Eastown avec à l’affiche Alice Cooper, Ted Nugent, the Stooges et the Who, pour 4 $! Le week-end suivant au Grande c’était le MC5, Brownsville Station et Fleetwood Mac, ou Savoy Brown ou the Small Faces. Impossible d’être un groupe de soft rock ou vous vous faisiez botter les fesses. »
“Los Angeles avait un son unique avec The Doors, Love et Buffalo Springfield,” il ajoute, “San Francisco avait the Grateful Dead et Jefferson Airplane. New York avait The Rascals et The Velvet Underground. Mais Detroit a été le berceau du hard rock énervé. Après n’avoir trouvé sa place nulle part aux USA (musicalement et au niveau de l’image) Detroit a été l’unique endroit qui a accepté le son hard rock d’Alice Cooper et notre show sur scène complètement déjanté. Detroit était un refuge pour les exclus. Et quand ils ont su que j’étais né à East Detroit…Nous étions vraiment chez nous.”
Un nouvel album hommage à la ville
50 ans plus tard, Alice et Ezrin ont rassemblé des musiciens légendaires de Detroit dans un studio pour enregistrer Detroit Stories, le nouvel album d’Alice Cooper qui célèbre cet esprit pour une nouvelle ère. Si Breadcrumbs en 2019 avait ouvert la voie vers la ville, Detroit Stories roule à toute allure sur Woodward Ave !
« Nous avons enregistré avec Wayne Kramer (guitariste et compositeur du MC5), Johnny “Bee” Badanjek (batteur des légendaires Detroit Wheels), Paul Randolph (bassiste jazz et r&b légendaire de Detroit) également the Motor City Horns et d’autres musiciens locaux,” explique Ezrin, « Nous avions des idées musicales et les encouragements de John Varvatos, le soutien des gens de Shinola, et nous avons enregistré aux Rustbelt Studios à Royal Oak. Ce disque est Made In Detroit pour Detroit par des habitants de Detroit !”
Plusieurs éditions dont une avec un live
Detroit Stories sortira en CD, CD+DVD Digipak, CD Box Set (inclus un CD, Blu-ray, T-shirt, face mask, torch light et 3 stickers), et 2LP Gatefold le 26 février 2021 sur earMUSIC.
Le DVD et Blu-ray incluront l’incroyable performance A Paranormal Evening At The Olympia Paris pour la première fois en vidéo ! Avec la crise mondiale qui paralyse le monde de la culture et des concerts, Alice Cooper a voulu partager un de ses derniers concerts avec ses fans, lui qui a hâte de repartir sur les routes du monde entier.
Retrouvez toutes les détails et actus sur Le site officiel d’Alice Cooper
Infos via Sabrina Cohen Aiello / VERYCORDS