Walter Longscott plus knopflerien que jamais

Le cinquième album de Walter Longscott sobrement intitulé ‘Five’ est paru en fin d’année dernière. Chaque chanson sonne comme du Mark Knopfler pur jus.

J’ai découvert Walter Longscott en 2021 avec son premier album, puis son deuxième l’année suivante. Déjà, l’influence knoplferienne était bien présente, mais sur son dernier opus, Five, sorti fin 2024, c’est chaque morceau qui semble issu d’un disque de l’ex-frontman de Dire Straits.

Que ce soient avec des sonorités typées Les Paul râpeuse ou Strat cristalline, et même dobro, ou encore la voix, on baigne tout au long des 14 titres dans une ambiance familière pour les fans de Mark Knopfler. Tous les ingrédients du maitre sont là : un mix de rythmes rock nerveux (Head Over Heels, Come On In, Good For You) et de ballades plus tranquilles (You Take The Money And You Run, Gold Digger, I Always Will, I Know, When It’s Gone), à travers de couleurs americana (Little White Lie, Sunday Blues) voire bluegrass (The Best Is Yet To Come) ou celtiques (Fading Light).

Tout comme son mentor, Walter Longscott aime les associations parfois insolites comme ce mariage étonnant de modes mineur et majeur dans Any Time ou Wood And Wire. Ce dernier titre qui clôt l’album lui a été inspiré par une phrase prononcée par Knopfler lors de la vente de ses guitares l’année dernière : « it’s only wood and wire » (« ce n’est que du bois et du câble »). De quoi boucler la boucle.

Walter Longscott poursuit dans la lignée de ses albums précédents avec 14 chansons parfaitement équilibrées qui perpétuent l’influence knopflerienne chère à son inspiration. Une forme d’hommage qu’on prend plaisir à savourer en se disant que l’ancien leader de Dire Straits continue de faire des émules, et c’est une bonne chose.

© Jean-François Convert – Avril 2025

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