Vanilla Blue ravive le rock stéphanois avec ‘Dark Cities’

Le groupe stéphanois Vanilla Blue formé par des musiciens expérimentés de la scène rock ligérienne a sorti son premier album ‘Dark Cities’ en début d’année.

Quand des « anciens » de Six Packs et Protex Blue, deux références de la scène rock stéphanoise des années 90, se retrouvent après toutes ces années, et décident de reformer un groupe, ça donne Vanilla Blue. Le quatuor vient de sortir son premier album Dark Cities dont le nom évoque les « villes noires », comme l’agglomération de Saint-Etienne, ville minière emblématique par ses crassiers et son quartier nommé « Terrenoire », patronyme d’un duo qui s’est récemment illustré aux côtés de Bernard Lavilliers, justement dans une ode à la capitale ligérienne.

Le premier titre du disque Dance with me annonce tout de suite la couleur. Sur un riff qui rappellerait presque Out Of Control de U2, les phrases percutantes s’enchainent sans répit. L’énergie est bien là, comme à l’époque adolescente. On est rapidement pris par l’envie de secouer la tête, mais si on a quelques cheveux en moins…

Une couleur globalement punk-rock, mais avec toujours un souci de la mélodie. Car le mur de guitares n’empêche pas les harmonies vocales et les arrangements peaufinés. Que ce soit les arpèges de Your prize idiot, la 12 cordes sur Dance with me, la guitare acoustique sur Come lover et Dance with me… on sent bien que si ces quatre-là ont d’abord envie de sonner comme les Clash, ils ont aussi écouté les Beatles, Kinks ou Byrds.

Ces influences plus pop sont en filigranes mais elles sont bien présentes. Un peu comme si Dinosaur JR jouait des morceaux des La’s. L’énergie couplée au mélodique.

Et on entend même des ambiances américaines avec de l’harmonica sur Boring nights endless days et du bottleneck sur Call my name, ou comment conjuguer pub-rock et ambiance US. Si Les Sex Pistols avaient joué du blues… peut-être bien que ça aurait pu ressembler à ça. L’hypnotique For those we left behind lorgnerait presque du côté du bayou, et le morceau-titre Dark cities sonne Stones par moments.

Alors, punk rock oui, mais pas uniquement. Du rock tout court finalement. Et le final plus que jouissif The Pain is over nous pousse à reprendre le refrain en chœur en espérant qu’il ne s’arrête jamais. Pour prolonger le plaisir, le plus simple est d’aller voir et écouter Vanilla Blue sur scène. Le groupe sera notamment à Villeurbanne le 18 mars dans le cadre du festival Microsouillon.

Retrouvez l’actualité de Vanilla Blue :

© Jean-François Convert – Février 2022

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1 commentaire sur “Vanilla Blue ravive le rock stéphanois avec ‘Dark Cities’

  1. Je connais le groupe, j’ai un disque
    cela me fait plaisir de le faire connaitre plus largement
    ROLAND

    2

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