Jeudi dernier je suis retourné au Jack Jack pour la jam mensuelle qui a lieu chaque premier jeudi du mois.
J’avais découvert le Jack Jack, salle à Bron dans l’agglomération lyonnaise, il y a 2 mois pour la jam d’avril. Ce 1er juin, j’ai l’occasion de partager à nouveau la scène avec certain-es musicien-nes de la dernière fois, ainsi que d’autres. Cette fois la setlist a été moins blues. De mémoire, entre autres et dans le désordre : Riders on the storm, Zombie, Un autre monde, New years day, Superstition, Proud Mary, Sweet home Chicago, Long train runnin’… et un Sultans of swing chaotique !
Pourquoi faut-il toujours que je saccage ce morceau ? 😁 Un jour je vais finir par arriver à le (re)faire correctement, comme au bon vieux temps ! 😅 Mais je n’ai pas fait que des fausses notes à la guitare, j’en ai fait à la basse aussi ! A quelques reprises, je suis passé sur la 4 cordes, qu’on a parfois échangée avec le guitariste Philippe, déjà croisé au Platypus. Et on s’est bien égosillés en chantant « Rollin’ on the river » !
Une soirée très cuivrée avec trombone et saxophone qui s’en sont donnés à cœur joie sur Sweet home Chicago où on a même eu du clavier et de l’harmonica. Un véritable big band !
Quand j’ai lancé le riff de Mary had a little lamb, un des percussionnistes a instantanément chanté les paroles. Et plus tard il entonné Stormy monday blues sur une grille blues classique qu’on avait entamée spontanément. L’esprit jam comme j’aime ! Sur plusieurs morceaux, un chanteur jouait également de la Senza, cet instrument africain à lamelles métalliques.
En fin de soirée, les percussions ont insufflé une impro qu’on aurait pu qualifier de rap andalou ! Un rythme hypnotique et des paroles scandées tandis que je tentais des arabesques hispanisantes ou orientales.
La performance musicale était parfois de piètre qualité en ce qui me concerne, mais malgré tout, le plaisir de jouer, d’improviser, et de communier ensemble sur des airs connus était bien là. Encore un très bon moment passé au Jack Jack.
© Jean-François Convert – Juin 2023
Merci à François Chataigner pour les photos