Popa Chubby : 30 ans de carrière !

Le bluesman new-yorkais est revenu fêter ses 30 ans de carrière sur son label historique Dixie Frog, avec un nouvel album It’s a mighty hard road, sorti le 14 février dernier.

Au départ il avait d’abord pensé faire un album sur le thème de la bouffe. Un album « fait maison », comme on dit dans les vrais restaurants, largement joué seul (Popa est multi-instrumentiste) et enregistré à domicile. Il a commencé par écrire la chanson The flavor is in the fat (« La saveur est dans le gras »), en entrée de It’s a mighty hard road. Impossible de ne pas penser à la réplique culte de kaamelott.

Et puis Popa Chubby a changé d’avis : adieu les chansons culinaires, et bonjour les chansons tout court. Le genre de chanson qui vous reste dans la tête et que vous fredonnez sans même vous en rendre compte. Mais Popa Chubby a quand même conçu cet album comme un festin festif, qui ne laissera personne sur sa faim. Ni les amateurs de guitare, ni ceux de mélodies. En plus du guitar-blues à la new-yorkaise auquel il nous a habitués (c’est-à-dire électrique, éclectique, généreux, énergique et agité), le musicien baisse parfois le volume de sa fidèle guitare pour délivrer quelques ballades et mid-tempos soulful, bons comme une virée sudiste.

Un bluesman de référence des ces 3 dernières décennies que j’ai eu la chance de rencontrer il y a 2 ans, d’interviewer par skype pour son album Two dogs, et dont j’avais également chroniqué le précédent The catfish en 2016.

Popa Chubby est actuellement en tournée et jouera à l’Olympia le 11 octobre

Retrouvez toutes ses infos sur son site internet ou sa page Facebook

Infos via Sophie Louvet / Bruno Labati (Let it Buzz)

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2 commentaires sur “Popa Chubby : 30 ans de carrière !

  1. J’ai du le voir pas loin d’une dizaine de fois ! Donc je conseille vivement de le voir en live. Je l’ai découvert avec la sortie du live « Live at FIP ». Je l’ai vu pour la première fois dans la salle de Ris-Orangis « Le Plan ». Un de albums que j’ai le plus écouté est sûrement « The good, the bad & the Chubby » avec les titres « Somebody Let The Devil Out » et « I can’t see the light of day ». J’ai découvert par la même occasion Dixiefrog et donc en autre les artistes Eric Bibb, Big Ed Sullivan (vu en première partie d’un concert de Popa pendant lequel ce dernier était à la batterie) et le regretté Bill Perry. Par chance, j’ai pu voir ce dernier lors d’un showcase au Hard Rock Café de Paris. Sa version de Little Wing sur le Live in NYC est sublime.

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    1. oui live at FIP très bon, et aussi « Big Man, Big Guitar ». J’adore le morceau I Can’t See The Light Of Day. C’est d’abord par des albums live que j’ai également découvert Popa Chubby, avant de chroniquer 2 de ses albums studio (The Catfish et two dogs) et d’avoir eu la chance de l’interviewer, puis de le rencontrer !
      Concernant Dixie Frog, j’ai chroniqué beaucoup d’artistes de ce label, et notamment Eric Bibb : https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/jazz/migration-blues-deric-bibb-quand-le-blues-devient-porteur-despoir_3295573.html

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