Le groupe rouennais Popping Hole devient Paloma en modernisant sa pop sixties. Leur 1er album ‘Blueprints’ est sorti le 25 février.
Si le clip du single She Doesn’t Seem To Care a choisi de faire dans le second degré en utilisant une imagerie sitcom-kitsch pour illustrer cette chanson pop légère et imparable, la musique de Paloma n’en demeure pas moins travaillée et finement arrangée.
Quand le groupe s’appelait encore Popping Hole et s’était fait une place dans le paysage de la pop rouennaise et hexagonale avec son EP Getting Over, les influences étaient clairement sixties. Aujourd’hui, Paloma délivre un son plus moderne avec l’apport des claviers. Si les mélodies ciselées et harmonies vocales éthérées rappellent toujours en filigrane les Beach Boys ou Beatles, l’esthétique des nouvelles compositions tendrait plus à mon sens vers par exemple Prefab Sprout ou Coldplay.
Les guitares sont principalement cristallines mais peuvent aussi aller dans la saturation notamment sur les lead (Time’s flying, Thanks, The Phantom) ou au contraire dans l’acoustique comme sur l’intro de The Phantom ou Storm and rain qui clôt l’album. Les ballades pop-rock aux rythmes enlevés ralentissement rarement (Time’s flying, Tears, The station), virent ponctuellement dans le funky (Thanks), et distillent une couleur globalement positive qui donne envie de bouger.
Avec l’ambition de capturer des moments de grâce, de joie, de tristesse, d’aisance, de profondeur, de douceur ou de malaise, Paloma propose un voyage pop aux mélodies douces-amères et aux arrangements solaires.
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infos via Ugo Tanguy / Beau Travail