Sorti le 14 octobre, ‘Low Tide’ le nouvel album du songwriter strasbourgeois JJH Potter offre 10 morceaux au son acoustique dépouillé.
Après deux albums (Parade en 2006 et White blood en 2014) et un EP (Between connections en 2017), et un séjour en Australie, le songwriter JJ Potter est de retour en France, à Strasbourg, et vient de sortir son nouvel opus Low Tide. 10 titres où la pureté des arrangements nous laisse dans un sentiment de temps suspendu. Chaque morceau est un instant de grâce dont on ne voudrait jamais redescendre. Dès l’ouverture Resurgence on s’embarque pour un voyage sonore serein et apaisant.
Entièrement acoustique et enregistré en live et totalement en analogique au studio Kerwax, Low Tide nous donne à entendre l’artiste mis à nu, sans aucun artifice. Porté par les arpèges de guitare acoustiques, le chant semble voler au-dessus des harmonies. Pour parfaire le tout, on a droit à une osmose entre voix masculine et féminine sur le très beau 7Y, mais aussi Lonely Star, ou encore The Greatest.
Le troisième titre Errant souls est même chanté entièrement par une des choristes, tandis que le single Golden Son, paru en juin, mêle trois voix pour un refrain à l’ambiance se situant quelque part entre Joan Baez et Cat Stevens. Le clip vidéo met en scène des images familiales dans une atmosphère chaleureuse que n’aurait pas renié l’auteur de Father and Son.
Les chansons de JJH Potter sont clairement inspirée par les sentiments humains, et on ne peut qu’être touché par cette écriture sincère, et cette interprétation juste et sans fard. Une douceur non dénuée de préoccupation intérieure qui nous parle directement à l’âme de façon authentique. Un artiste à découvrir de toute urgence, que ce soit par cet album, ses précédents, ou sur scène.
© Jean-François Convert – Décembre 2022
