Aujourd’hui encore, le morceau-titre de cet album reste un immense malentendu, sans doute l’un des plus énormes de l’histoire du rock.
Pour l’avoir étudié en anglais en classe de seconde, je m’en souviens comme si c’était hier : le récit de ce vétéran du Vietnam qui n’arrive pas à se réinsérer dans la société américaine, et qui déclame sur un air cynique et désenchanté : « je suis né aux Etats-Unis… »
Mais on ne saurait réduire ce disque à son morceau éponyme.
Le reste des chansons regorge d’histoires de ces américains moyens, de travailleurs sur les chantiers ou routiers (Working on the highway) de ces personnages errants à la recherche d’une vie meilleure, d’un ailleurs (Downbound train), ou d’un chez-soi (My hometown).
Mais aussi des textes-souvenirs de good old buddies (Glory days), d’amours d’enfance (Bobby Jean), des rocks qui déchirent (Cover me, Darlington County, No surrender, I’m going down), une superbe ballade intimiste (I’m on fire) et l’autre grand tube de l’album : Dancing in the dark, dont le clip verra les débuts d’une certaine Courtney Cox !
Avec ce disque, Springsteen cassait la baraque, et devenait la star incontestée du rock, THE BOSS.
35 ans plus tard, à bientôt 70 balais, il est plus en forme que jamais, s’apprête à sortir un nouvel album solo la semaine prochaine, suivi d’un autre avec le E-Steet Band d’ici la fin de l’année, qui donnera lieu à une tournée l’année prochaine !
Indeed, « Born in the USA », but « alive everywhere », Yes Bruce, you’re really the BOSS