AC/DC : Highway to Hell

C’était il y a 40 ans aujourd’hui : AC/DC prenait l’autoroute de l’enfer une dernière fois avec Bon Scott. Du haut de ses 4 décennies, Highway to hell n’a pas pris une ride.
La route est toujours aussi droite et longiligne qu’en 1979 : la rythmique chauffe le bitume à blanc, tandis que les guitares débroussaillent le passage, pour laisser passer la voix haut perchée, cheveux aux vents, et moteur hurlant en fond sonore.

Cliquez sur la pochette pour lancer la playlist de l’album


Plusieurs morceaux foncent à tout berzingue :


Girls got rhythm


Beating around the bush


Walk all over you


If you want blood


….
d’autres tempos sont légèrement plus posés, mais gardent quand même une vitesse raisonnable, pour ne pas faire tomber la moyenne :

Love hungry man


Touch too much



Shot dowm in flames


ou Get it hot



Une fois engagés sur l’autoroute, il s’agit de ne pas rouler trop doucement quand même…
….sauf à la tombée de la nuit, quand les pulsions les plus inavouables se réveillent… et c’est le blues poisseux de Night Prowler qui respire le souffre et la sueur…sans doute un des titres où Bon Scott chante de la façon la plus habitée qui soit, et la guitare d’Angus qui glisse, qui transpire…des licks moites, sur un riff lourd et pesant….le hard blues à son apogée :


Et puis bien sûr le morceau-titre…un hymne parmi les hymnes….


Plutôt que les escaliers grimpant vers les cieux de Led Zep, ACDC faisait à nouveau entrer le hard rock dans la légende en choisissant la direction de l’enfer.
Qui n’a jamais secoué la tête en écoutant ce morceau ?
LE riff imparable, la voix et les chœurs qui déchirent l’atmosphère, encore plus fort que le bruit des cylindrées, un solo digne de Chuck Berry, et un final apocalyptique, qui s’enchaîne presque automatiquement sur le 2ème titre Girls got rhythm, un des exemples que j’avais cité dans cet article.

C’est tellement fluide entre chaque titre, qu’on a envie de réécouter l’album éternellement en boucle. Impossible de s’en lasser….
…..aller, encore une fois, une petite dernière fois, un dernier pour la route…
…cette route que tu as pris, Bon, pour ne plus jamais la quitter…..
j’imagine que tu dois continuer à bien te marrer là-bas, quelque part sur l’autoroute de l’enfer….à ta santé mon gars

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