L’incohérence de ‘Retour vers le futur 2’

Ce soir j’ai regardé pour la énième fois ‘Retour vers le futur 2’, et je persiste : malgré son scénario extrêmement bien écrit, il subsiste une incohérence.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai regardé la trilogie Retour vers le futur. J’en connais de nombreuses répliques par cœur, je trouve le récit vraiment bien écrit, j’adore toutes les références jubilatoires, ainsi que les multiples clins d’œil d’un film à l’autre. L’épisode 2 est sans aucun doute le plus complexe et le plus travaillé au niveau du scénario. Zemecicks et son équipe ont dû vraiment se casser la tête pour faire en sorte que l’enchainement des péripéties tienne debout et reste « logique ».

Malgré tout, j’y trouve toujours une incohérence que j’avais relevée dès mon premier visionnage : lorsque le vieux Biff de 2015 vole la DeLorean et retourne en 1955 donner l’almanach au jeune Biff, il modifie le futur. Donc quand il revient quelques minutes après en 2015, on devrait en voir les effets tout de suite (de la même façon qu’à la fin du film on voit instantanément les conséquences d’avoir brulé l’almanach). Or, il n’est pas flagrant que la ville a changé, le lotissement est toujours le même. Pourtant, la réalité alternative de 1985 nous montre un pays au bord de la guerre civile, donc on devrait voir quelques incidences sur le « nouveau » 2015, sans parler du fait que le père de Marty est mort et que sa mère est mariée à Biff. C’est à mon sens le petit couac au niveau du scénario. Tout le reste est en revanche cohérent.

Biff vole la DeLorean
Biff revient en 2015 après avoir donné l’almanach (à 00:57)

Il est amusant de noter que cette incohérence a été relevée dans un épisode de la série The Big Bang Theory, la discussion entrainant un improbable délire sur la conjugaison dans ce type d’histoires !

En dehors de ce détail, le film reste toujours autant jouissif à regarder. Quant à la vision du futur dans les années 80, elle prête à la fois à sourire et en même temps n’était pas si éloignée que ça de la réalité. Seule innovation qui n’avait pas été imaginée : le téléphone portable… Nom de Zeus !

© Jean-François Convert – Novembre 2024

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