Les bretons de Komodor jouent un rock estampillé seventies, avec une ‘guitar army’ à la Lynyrd Skynyrd. Leur premier album ‘Nasty Habits’ est sorti le 17 décembre.
Quand on habite à Douarnenez, et qu’on donne sur l’océan Atlantique, normal qu’on ait qu’une envie : le traverser, et embrasser la musique américaine de l’autre côté. Alors pour relier le Finistère à l’Alabama ou la Georgie, un seul moyen : écoutez Komodor ! Ce groupe breton a visiblement longuement écouté Lynyrd Skynyrd, Blackberry Smoke ou les Black Crowes, voire les Allman Brothers.
Une rythmique à la fois groovy et en acier trempé, des voix haut perchées et en chœur, et une ‘guitar army’ chauffée à blanc qui délivre riffs et solos harmonisés.
Mais plutôt que l’esprit southern rock inspiré par le blues et la country, c’est surtout l’énergie urbaine qui prévaut ici. Alors, même si le son des guitares a souvent des intonations sudistes, et que la Firebird et la Les Paul rappellent respectivement Allen Collins et Gary Rossington, l’ambiance globale du groupe évoque plus les influences de groupes comme MC5, les Stooges ou même Free.
Et au milieu de ces 11 morceaux qu’on croirait issus d’un vinyle des seventies produit à Detroit, le titre Washing machine man insuffle même un élan celtique avec une mélodie qui peut rappeler la Bretagne natale du groupe. Une façon de rappeler que bien que biberonnés aux classic-rock américain, les frenchies de Komodor restent attachés à leurs racines.
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© Jean-François Convert – Décembre 2021