Avec ces 3 artistes, la pop se fait à la fois mélancolique, enivrante, et planante.
Sommaire
Max Caz – “The Star Rover“ – sorti le 29 janvier
Une voix éthérée nimbée d’écho, des tempos lents, une atmosphère contemplative, des thèmes liés au cosmos, au surnaturel, ou aux souvenirs. une sorte de nostalgie planante.
Depuis l’âge de 12 ans Max Caz n’a jamais laissé trop longtemps la musique de côté, même quand il a suivi ses études à l’ENSA Paris Malaquais : Une École d’Art et d’Architecture qui a nourri sa curiosité et sa soif de création.
Architecte le jour et musicien la nuit, voilà comment on pourrait résumer de manière romantique le quotidien de Max Caz, artiste proposant une pop qui se veut élégante et planante, une pop rêveuse et parfois épique.
C’est après la lecture du Vagabond des étoiles de Jack London qu’il commença l’écriture de cet EP. Les paroles nous plongent dans un monde aux histoires surnaturelles évoquant l’imaginaire de l’enfance où les sentiments explosent et où la peur rôde toujours. Un voyage dans le temps, les souvenirs et l’espace.
Lake Street Dive – “Obviously“ – Sortie le 12 mars
Ce groupe de Boston officie depuis 2004, et mélange habilement Soul, Rhythm & Blues et rock, avec une affection pour les grandes références pop, comme en témoignent leurs reprises de Lola ou de Don’t le me down des Beatles, façon concert sur le toit, avec les mêmes tenues que les Beatles.
Leur septième album Obviously, prévu pour le 12 mars, affiche des mélodies entêtantes, à l’image du single Nobody’s Stopping You Now. Des envolées lyriques, une voix déterminée et une orchestration entrainante. Une interprétation qui colle bien au titre du morceau : « personne ne peut t’arrêter maintenant ». Un message d’encouragement qui s’adresse au « soi » ado de la chanteuse
Avec Making do, le premier single de l’album, sorti en septembre dernier, c’est une rythmique carrée qui avance droit devant, pour un bilan sans concession de l’humanité aujourd’hui :
Mais Lake Street Drive sait aussi s’affranchir des mélodies pop pour offrir un groove pur funky, comme dans le dernier single Hypotheticals sorti hier. C’est le morceau qui ouvre l’album. Un album plein de promesses, qu’on attend avec impatience.
Vagabon & Courtney Barnett – “Reason to Believe“ – Sorti le 7 janvier
Reason to believe est à la base un morceau composé par Tim Hardin en 1965, et popularisé par Karen Dalton en 1966. Il y a eu ensuite de nombreuses reprises, notamment The Carpenters ou Rod Stewart.
Lætitia Tamko, la chanteuse du groupe Vagabon, découvre la version de Karen Dalton et devient littéralement obsédée par la chanson. Elle est ainsi encouragée à l’enregistrer. Le duo avec Courtney Barnett s’impose naturellement après que les deux artistes l’aient chantée ensemble sur scène à Los Angeles il y a tout juste 1 ans, pour la Saint-Valentin, le 14 février 2020. C’était un mois avant le confinement. Pour garder la fraicheur de l’interprétation, les deux femmes enregistrent en studio peu de temps après.
La guitare slide, assurée par Olivier Hill, plonge immédiatement dans une atmosphère douce et sereine, dès l’intro. Les deux voix se marient à merveille, soutenues simplement par la guitare acoustique, et la slide éthérée.
A l’automne, Vagabon a sorti une nouvelle version de la chanson Home soon. Sortie à l’origine sur l’album éponyme en 2019, elle figure également dans le film Antebellum. Cette nouvelle version, avec orchestre, correspond à celle de la bande originale du film. Lætitia Tamko a publié l’année dernière plusieurs versions alternatives des morceaux de l’album Vagabon paru en 2019 : In A Bind (Strings Version), Wits About You (Saxophone Version), et Water Me Down (Pamcy Remix).
Infos via Warner et Beau Travail