Automatic City “Triple Ripple”

Sorti vendredi dernier, le deuxième opus d’Automatic City Triple Ripple prolonge parfaitement le premier album Bongoes and Tremoloes sorti il y a bientôt 2 ans.
On retrouve ce mélange de sons vintage et d’ambiances bizarres parfois aux frontières de l’electro.

Entre autres instruments singuliers comme le stylophone ou le thérémine, le sitar électrique refait son apparition sur King Money King, aux couleurs orientales. Le groupe pousse d’ailleurs encore un peu plus loin l’exploration de territoires en dehors du blues traditionnel.
On déguste le slap-echo délicieusement fifties, que ce soit sur le sitar encore, dans See My Jumper Hanging on the Line ou sur le chant dans Good Morning Little Schoolgirl façon Elvis ou Gene Vincent.

Cliquez sur la pochette pour lancer la playlist de l’album

Le thérémine apporte ce côté étrange qui peut évoquer la science-fiction, mais dans une ambiance roots-sixties, un peu comme le faisait Hendrix sur EXP, ou les Floyd de Barett
Car se sont bien les sixties et même fifties qui sonnent aux oreilles : on pense inévitablement aux Yardbirds, aux Stones de 66-67, aux Kinks, mais aussi aux pionniers du rock’n’roll et du rhythm & blues…

Emmanuel Mercier (guitare) et Eric Duperray (guitare et chant)

Et la science-fiction prend même toute sa place dans le morceau titre (troisième du triptyque commencé au début de l’album) où on entend une voix citer « the better sounds from outer spaces, the sound of starman… » ou le charme suranné des films futuristes des années 50 et 60, tel le mythique et involontairement comique Plan 9 from outer space d’Ed Wood

Quant à l’avant-dernier morceau Oh how qui débute sur une guitare slide digne de Paris texas, il nous entraîne vers les origines du blues et ses chœurs qui sonnent comme venant d’Afrique. 

Emmanuel Mercier (guitare) et Eric Duperray (guitare et chant)

Du « blues psychédélique expérimental »…si tant est qu’on puisse définir la musique d’Automatic City, riche, surprenante, foisonnante, et ouverte sur plusieurs territoires, qu’ils soient géographiques ou musicaux.

Le groupe lyonnais se produira sur scène chez lui, le 18 mai au Transbordeur, puis plusieurs dates, dont entre autres le festival Cognac Blues Passions le 4 juillet et le Cahors Blues Festival le 16 juillet
18/05 – Le Transbordeur – Lyon (69)
24/05 – La Presqu’île Smac 07 – Annonay (07)
13/06 – L’Epicerie Moderne – Feyzin (69)
04/07 – Cognac blues Passions – Cognac (16)
16/07 – Cahors Blues Festival – Cahors (46)
20/07 – Transat en ville – Rennes (35)
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Retrouvez toutes les dates sur leur page ou leur site

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