Le 30 novembre 1982 arrivait dans les bacs ce sixième album studio de Michael Jackson, le disque le plus vendu de tous les temps.

Je me souviens d’avoir demandé à mes parents l’album Thriller à mes parents pour mes 12 ans, et être allé l’acheter avec eux au Géant Casino !Je me souviens aussi l’avoir écouté en boucle sur l’électrophone dont le couvercle orange faisait office haut-parleur, tout en faisant mes devoirs d’allemand au collège !

Je crois que mes deux morceaux préférés du disque restent Human nature et The girl is mine.

Autant le premier est souvent reconnu comme un chef d’œuvre et a même été repris par Miles Davis, autant le deuxième est souvent qualifié de soupe variétoche FM, mais je l’aime bien. Ce rythme nonchalant, ces chœurs vocaux magnifiques, cet accord de guitare en fin de deuxième phrase qui casse sublimement l’harmonie, et puis bien sûr Paul McCartney qui donne la réplique de façon tellement détachée, décontractée, et en même temps dans une parfaite maitrise vocale. A l’époque, je ne savais pas qui étaient Les Beatles (et oui !) et encore moins Paul McCartney. Je me suis rattrapé plus tard en parcourant son œuvre immense et dans laquelle je continue de découvrir des pépites. Il est à mon avis, sans exagération aucune, le plus grand mélodiste de l’histoire de la pop.

Bien qu’entièrement écrit et composé par Michael Jackson, The Girl is mine a un côté très Macca dans son style bluette pop teintée de soul, et portée par une mélodie imparable.

Une petite madeleine de Proust pour moi…

© Jean-François Convert – Novembre 2022