Le musicien d’origine arménienne sort son 8ème album “Blue Shaman”, aux carrefours de la musique orientale, celte et écossaise, avec Donald Shaw et Michael McGoldrick.
Cinq ans après la sortie de l’album Route & Roots, Abaji est de retour avec Blue Shaman, qui sort le 12 mars 2021. Après l’Orient retrouvé dans son précédent album, le musicien virtuose, globe-trotteur, nomade et polyglotte part explorer la musique celte et écossaise.
Entre Orient et Occident, la musique sans âge d’Abaji fait bouger les frontières, et propose un voyage qui est aussi intérieur.
Musicien d’origine arménienne, né au Liban et exilé en France en 1976, Abaji s’accompagne d’instruments insolites qu’il manie en virtuose, tels une guitare sitar spécialement créée pour lui et qui, à l’aide d’un archet, se transforme en violon oriental. Avec Blue Shaman, il nous propose son 8ème album, un nouveau départ, une nouvelle exploration.
Abaji est né au Liban, d’origine arménienne. Musicien, compositeur et voyageur, sa connaissance des musiques du monde lui vient des échanges et rencontres avec des musiciens lors des tournées sur tous les continents. Sa passion pour les instruments de musique le pousse à augmenter sa collection, plus de 500 instruments, et à apprendre à les jouer.
Abaji, chanteur et multi-instrumentiste, vit en France depuis 40 ans où il a lancé sa carrière. Ses principales influences musicales : l’Inde, l’Orient, le blues. Sa famille baignant dans la musique depuis des générations, il a étudié plusieurs instruments : la guitare abordée à 11 ans, puis la clarinette, les percussions, l’oud, le bouzouki, de multiples flûtes ramenées de ses voyages…
En 2009, Abjai sort l’album Route & Roots. L’album marque son retour au Liban après 33 ans d’exil. Sa musique explore alors la musique de l’Orient (Liban, Arménie, Turquie…). Dans Blue Shaman, son 8ème album, Abaji et ses instruments bien-aimés invitent l’accordéoniste écossais Donald Shaw et le flûtiste, joueur de cornemuse Michael McGoldrick, bien connu du public de Mark Knopfler.
Des paroles en français, en anglais, en arabe… des sonorités qui évoquent aussi bien les grands espaces d’Europe, d’Afrique du Nord ou d’Amérique. Des instruments qui empruntent à la fois à la tradition blues, folk et celte. Si une musique symbolise le terme cosmopolite, c’est bien celle d’ d’Abaji. Même les titres des morceaux (chantés ou instrumentaux) invoquent ce métissage culturel : Un « tango des balkans », un « blues celtique », une « caravane du nord » et même un lien entre « le désert chaud et la mer froide ». Cette universalité musicale se retranscrit tout au long de l’album, et en particulier dans la superbe ballade ‘Hilm dont on ne saurait dire à quel continent elle se rattache.
Un nouveau voyage commence, qui nous entraine loin, sur une route pleine de risques, de brefs équilibres et d’apaisements partagés, créant des ponts entre Orient et Occident.